Le 13 avril 2012
Cette nuit, pas un bruit, normal, où nous sommes qui pourrait nous déranger ? Au réveil, ce que nous croyons être des pierres au loin, semble se rapprocher. En fait ce sont deux troupeaux de moutons avec leurs bergers.
Assez vite, nous comprenons qu’ils viennent vers nous en amis.
Nous nous retrouvons avec Pépère, cernés de toutes parts.
C’est bien sur que du bonheur, alors très vite, on fraternise. Marilou leur offre des chocos, l’un d’eux fait essayer sa cape à Michel. Nous ne comprenons pas mais, il semble que ce soit très drôle … certainement qu’ils en rient encore
.
L’autre propose à Marilou, tout juste réveillée, un petit tour sur son âne. Difficile d’accéder à sa monture, mais elle s’y sent bien.
Un autre arrive, il nous amène un agneau pour nous faire plaisir. Heureusement, il le reprend. Michel a eu peur qu’il souhaite en faire notre repas tous ensembles. Cela est déjà arrivé à certains, nous l’avons lu sur internet.
Et enfin, un quatrième, vient nous saluer.
Pour finir, nous allons tous 200 mètres plus loin, boire le thé chauffé à la façon des bergers
Comme il faut bien se quitter, nous nous séparons après l’accolade d’usage. C’est étrangement comme en Afrique centrale, on se tape le front une fois à gauche et une fois à droite en se tenant la main. Pour madame, ce sera une poignée de main.
On repart, et au village suivant, nous arrêtons Pépère pour prendre du pain. Ce qui aurait du prendre 5 mn, a duré une heure. Soudain, Michel voit Marilou discuter avec un homme dans la rue. Qu’est ce qu’elle demande encore sans savoir la langue ? Mais non, cette fois, elle discute vraiment, avec des mots qu’elle comprend. Elle a tout simplement rencontré un Turc « d’Annecy « qui coule une retraite tranquille dans son pays d’origine après 40 années de travail en France. Il nous offre un thé au café du coin et on se sépare.
Si ça continu, il nous faudra deux mois de plus pour passer la Turquie. On repart et en route nous prenons en photo sous tous ses angles une montagne enneigée vraiment très belle.
Nous évitons de passer sous les chargements toujours approximatifs
Arrivés en Cappadoce, nous achetons quelques fruits séchés avant de trouver un camping où est comme par hasard, le groupe de 13 camping-cars français que nous rencontrons pour la 3ème fois en 2 semaines.
Un 4X4 Italien bien équipé intrigue Michel qui va entamer une discussion. Elle se terminera autour d’un pastis dans notre « salon ». Giuseppe et Rosaria sont de vrais baroudeurs, ils ont déjà parcouru le monde dans presque tous les sens, nous avons plaisir à discuter avec eux.
Voila, cette journée se termine. C’était vraiment une journée très riche et agréable.