Afrodisia

Le 04 Avril 2012
Après nos deux nuits très reposantes au camping DERELI, il faut bouger un peu. Nous prenons malgré tout notre temps.

 

Michel se met enfin aux fourneaux et fait cuire l’agneau acheté la veille. Marilou pas très amatrice se régale, car ici l’agneau, c’est du bon !
Départ après ce repas pour Pamukkale. Nous roulons lentement, pas plus de 80 KM/h car au delà, c’est la punition. Nous avons ainsi pu faite 570 KM avec nos 90 litres au lieu de 500. Encore un petit effort et nous serons à 600.
Marilou en profite pour photographier la vie autour de nous.


Au détour d’un virage, nous dépassons une dame (plus très jeune) sur son cheval. Où va-t- elle ? D’où vient-elle ? Nous n’en saurons rien, mais d’un coté comme de l’autre, nous n’avons pas vu d’habitation. Alors elle a vraiment du courage, nous nous sommes demandés comment elle faisait pour monter sur ce cheval !


Chez nous, les toits sont destinés à nous protéger de la pluie, ici, on à l’impression que cette fonction est accessoire.


Tout à coup, Marilou voit un panneau Afrodisias. Alors qu’on s’était promis de ne plus visiter de site archéologique, elle décide que nous devons y aller. Michel n’en revient pas et prend la direction d’Afrodisias, le site de la déesse de l’amour « Aphrodite » Ainsi, nous repassons par la case visite de site et perdons 60 KM.
Ce fut une bonne idée, le site est très beau.


Marilou qui ne manque jamais rien, voit un chat devant une espèce de magnifique taupe. Nous ne saurons pas la fin de cette histoire, nous espérons qu’elle sera heureuse, mais rien n’est moins sûr.


Finalement, nous avons le temps d’aller à Pamukkale. Après plusieurs manœuvres périlleuses, nous arrêtons le moteur de Pépère, les 4 roues bien callées juste à la sortie d’un petit village. Nous avions peur de gêner, mais un homme, sort de sa maison avec ses 2 petits enfants, vient nous aider et nous souhaite le « welcome ».

Il ajoute, de ne pas hésiter à venir chez lui, si besoin. Ces gens sont vraiment extraordinaires.

Visite d’Efes

3 Avril 2012
Assez bonne heure, nos amis camping-caristes français sont partis, nous pouvons profiter du lieu. Marilou continue ses lessives et rangements. Bien sur elle réserve également un bon moment pour le dieu « Skype »

 


Michel se promène sur la plage, le temps est très calme, le vent d’hier a disparu. Depuis notre arrivée sur la mer Egée de Turquie, chaque jour est différent coté vent et météo. Nous comprenons aisément comment l’idée du périple d’Ulysse est venue à Homer. Ce temps très capricieux devait empêcher toute notion de durée pour un voyage. Même si leurs bateaux semblaient assez aboutis pour l’époque (sur la photo, une reproduction).


C’est donc sans précipitation que nous montons visiter le site d’EFES. Normalement, ce sera le dernier (peut être), Nous apprenons que, « peut être », la vierge a fini ses jours ici, que Cléopâtre y est venue deux fois, qu’une de ses sœurs est enterrée ici. Plus près de nous le pape Paul VI est venu en 1967 pour valider l’histoire de la maison de la vierge etc etc etc… En tout cas, si c’est notre dernier site, il vaut vraiment le coup. Mis à part le remplacement de quelques morceaux de structures par des piliers en béton (très laids), la restauration est vraiment bien faite et même avec le monde, la visite est agréable.

La mère de Michel lui avait toujours dit qu’EFES était une des plus belles choses qu »elle avait vues. Elle avait bien raison.


Bon ! Marilou en a marre,

on rentre au camping d’hier soir où nous retrouvons juste le fourgon d’un couple de très jeunes suisses qui, avec un bébé de 4 mois, font le tour de l’Europe pendant 5 mois.

Cool

2 avril 2012
Demain, nous visiterons EFES, alors nous partons pour chercher un camping prêt du site.

 

Nous faisons nos provisions de légumes frais sur le marché et d’autres courses en supermarché. Nous trouvons encore du Nutella pour Michel, ouf !


Arrivée au camping DERELI où sont déjà installés 12 gros camping-cars français. Ils sont en voyage organisé pour un mois, avec leur propre véhicule, pour un tour de Turquie. Un accompagnateur leur balise le parcours du lendemain avec les points de chute. Michel n’aimerait pas, mail il faut reconnaitre que cela permet à des personnes de voyager en toute sérénité.
Voila, une petite journée comme nous en avons besoin de temps en temps, pour la lessive et internet bien sur.

Bergama

01 avril 2012
Encore une journée vieilles pierres ! Ces journées de sport à la découverte de l’histoire sont finalement bien intéressantes.
Nous croisons quelques femmes du coin. Elles n’ont semble t’il pas les mêmes attributions,

pendant que certaines préparent la journée, installées au coin d’une rue, d’autres sont déjà au boulot..

Pour la visite, heureusement qu’ils ont prévu des télécabines. Il nous faudra 3 heures pour redescendre tellement il y a de choses à voir.


Nous retiendrons de ce site, que c’est ici qu’a été inventé le parchemin pour contrer l’embargo Egyptien. Ils ont cessé leurs livraisons de papyrus car la bibliothèque de Bergama menaçait de devenir plus importante que celle d’Alexandrie.


Marilou, gardera également le souvenir de ses nouvelles amies : les tortues.


Nous découvrons un drôle d’empereur Romain !


A midi, nous mangeons tout autre chose que ce que nous pensions avoir commandé …chez Arzu. Il était très content de nous avoir comme clients. Nous lui faisons visiter Pépère sur sa demande.


Après midi un rapide passage à l’Asclépieion de Bergame, le plus important centre thérapeutique de l’antiquité. Le tunnel sacré et l’établissement thermal sont assez bien conservés.

Nous partons ensuite en direction d’Izmir afin de chercher un camping équipé wifi. Izmir est une ville assez incroyable, nous passons par des cités, des avenues genres « promenade des Anglais » et face à la mer des montagnes de petits et grands immeubles sur toutes les collines. On se demande où sont les rues car tout est agglutiné.
Trop de temps passé à regarder cette ville, nous dormirons finalement sur un terrain vague en bord de mer.

Nuit d’Horreur

Le 31 mars 2012
Partis pour une bonne nuit dans un endroit calme, nous sommes vite rappelés à l’ordre par Eole. Normal, nous sommes en Eolie. Un vent très fort se lève vers minuit, accompagné d’une pluie qui crépite sur notre chambre. Marilou assise sur le lit, essaye de réveiller Michel qui ne se soucie guère de la météo. Tout à coup, un bruit et une secousse, Pépère vient de descendre « seul »des pierres que nous avions mi hier soir sous ses roues pour remonter l’avant… Brusquement inquiet de voir Pépère prendre le chemin du lac seul, Michel ne fait ni une ni deux, il saute en tenue d’Adam derrière son volant, démarre et remonte plus haut sur le chemin.
Nous voila saufs, mais l’aventure a laissé des traces et nous veillons à la fenêtre encore un moment au milieu des éclairs. Non de Zeus…
Comme souvent au réveil, tout a changé. Il fait très beau, l’ambiance est d’un calme incroyable et nous rions bien de notre nuit d’épouvante.


Puis, nous partons pour Bergame que nous souhaitons visiter.

Passage à la pompe pour le gasoil, et là, nous croisons un collègue routard. Si si, nous avons bien vu sur son side, il a tout le nécessaire, même les pinces à linge. Nous n’avons pas vu s’il a une brosse pour son unique dent. En tout cas, il est très sympathique et se laisse photographier avec plaisir. Michel est fort surpris de le voir sortir sa « mastercard » pour payer. Quand il part, avec un grand sourire, un simple coup de quick et son monocylindre pétarade. Nous ne sommes pas connaisseurs, mais certainement que sa moto à plus de 50 ans.


Nous traversons un petit village ou nous faisons un arrêt provisions. Comme toujours dans ce cas, nous devenons l’attraction.

Quelqu’un nous lance une question en Anglais mais il est bien incapable de comprendre la réponse. Ce n’est pas grave, c’est le seul moment où nous nous sommes compris. Il a compris sa question et Michel aussi, c’est déjà pas mal. A part ça, les sourires montrent que nous sommes là en amis et que la population nous reçoit comme tels. Les gosses nous accompagnent dans de grands éclats de rires.
Visite de la basilique de Bergame, très ancien bâtiment construit sur les restes d’un temple hellénique. Repérage pour voir le site demain, et direction la mer pour la nuit…


Voila, la journée se termine, Marilou tricote et Michel essaye, comme toujours en vain, de ramener un poisson.

Entrée en Asie

Le 30 mars 2012

Nous quittons Istanbul ce matin sans regret. En effet, le temps ne nous incite pas à la promenade, vent violent, grosse mer et pluie…. Nous plaignons les groupes de touristes que nous croisons, sans doute contraints par leurs visites organisées.

 


Nous descendons dans le sud vers la mer Egée, peut être que ce soir, nous retrouverons le beau temps.
Après la traversée du pont sur le Bosphore, nous arrivons en Asie. A chaque péage du pont ou de l’autoroute, nous cherchons le moyen de payer. Peine perdue, nous passerons partout sans payer alors que les Turcs semblent faire des manipulations aux bornes. Un employé nous a même fait signe de passer alors qu’il en arrêtait certains.

A part ça, la journée a été très dure au volant, pour Marilou aussi, car dès que les conditions sont mauvaises, elle copilote avec tout son corps. Il faut dire que Pépère n’est pas facile sur la pluie, surtout que la route était grasse. Michel a d’ailleurs grillé 2 feux rouges, roues bloquées. Par la suite, nous avons davantage tenu compte du système Turc qui prévient un passage au rouge en faisant clignoter le vert avant d’afficher l’orange puis le rouge.
Bien sur, avec ces conditions météo, nous n’avons pas tenu notre objectif de dormir au bord de la mer. Surtout qu’en plus, Michel a fait le mauvais choix de ne pas prendre un ferry qui nous aurait fait gagner 100 km et un bouchon. Deux heures de perdues… Oui mais qu’est ce que 2 heures sur notre voyage !
Ce soir, pas de mer mais nous sommes au bord d’un petit lac un peu seuls au goût de Marilou, mais c’est bien après les 3 nuits dans Istanbul.
Quelques photos volées de la journée

Belle journée à Istanbul

Le 29 mars 2012

Deuxième nuit sur notre parking, pas de problème, nous avons bien dormi, Ouf !
Au programme de la journée, Saint Sophie, la citerne et la tour de Galata. Des vrais touristes…
En montant sur le sultanahmet, nous voyons un 4X4 garé, il a une inscription « Oulan Bator ». Il semble qu’il revienne de Mongolie. Marilou met un mot sur son pare brise. Peut être nous contacteront ils un jour !


Plus matinal que la veille, nous n’avons pas trop d’attente pour entrer dans Saint Sophie. C’est G R A N D I O S E ! Nous employons souvent ce mot , mais vraiment, Istanbul est une très belle ville. Au niveau sécurité, on beigne dans une ambiance sereine autour de gens souriants.
La grandeur du bâtiment,


Sa hauteur,

Ses marbres et ses fresques d’or,


Cette gigantesque basilique fut un jour transformée en mosquée puis en musée début 1900 par Atatürk, l’homme de la modernisation du pays.

Pour accéder à l’étage, nous avons pris une rampe pavée. Juste pour cet étage, il y a déjà une belle montée.
En sortant, Michel demande à un gardien où est la citerne. « Elle est à 50 mètres à droite Monsieur », super, on y va tout de suite.


Nous ne pouvons pas employer le même qualificatif une nouvelle fois, mais que dire de ce que l’on appelle ici la citerne Cathédrale. Elle porte bien son nom. Même si elle a été construite à l’origine pour constituer une réserve d’eau, aujourd’hui, elle nous rassasie les yeux.
Après tout çà, il faut recharger les batteries, alors une petite pause d’une heure au restaurant pas cher et l’on repart, pour la tour de Galata.
Cette fois-ci, nous emploierons les transports en commun, une fois dans le mauvais sens (alors Michel !) et une fois dans le bon.
Pour gagner cette tour, aussi ancienne que Sainte Sophie, il faut monter à pied, n’est ce pas Marilou ! Va-t-elle-y arriver seule ? En tout cas il semble qu’un sympathique turc se tienne prêt à la pousser si besoin.

C’est du haut de cette tour que nous avons pris les photos panoramiques d’Istanbul.


En bas, comme au moyen âge chez nous, vous avez la rue des marchands d’outils, celle des quincaillers,celle des articles pour les bateaux puis celle des peintures etc… C’est en fait un bon moyen de ne pas perdre son temps lorsque l’on sait ce que l’on cherche. Michel en profite pour acheter une canne à pêche en carbone pour 20 euros. Nous n’en avions plus depuis la veille du départ. Michel était passé dessus avec Pépère lors d’une marche arrière malheureuse…

Visite d’Istanbul

le 28 mars 2012

 

Ce matin, dur dur, nous avons payé le prix du boulevard. Michel déplace Pépère  de 30mètres et là, miracle, presque plus de bruit. Marilou l’avait pourtant dit hier soir!!!

Pendant que nous prenons le petit dèj, un papy installe son petit commerce de friture juste à coté de nous.

Marilou part faire quelques photos des étals de poissons à quelques mètres. Pour garder au frais cette marchandise, les poissonniers l’arrosent copieusement et très régulièrement.

Vite, il est déjà 10h30, nous montons à pied, continuer nos visites. Sur le chemin, nous remontons la rue des cordonniers, incroyable le nombre de petites fabriques de chaussures sur mesure. C’est sympa!

Nous commençons par « Topkapi », le palais des sultans Ottomans. Michel se fait recaler au contrôle avec son couteau à la ceinture. Il le dépose contre un ticket.

Nous prenons un audiophone et c’est parti. A vrai dire, malgré la foule, c’est assez moyen au début. Nous voyons des trésors de reliques musulmanes et autres. Nous avons aussi vu le bâton de Moïse!! (Marilou pense que c’est possible, Michel non)

Vu encore, cette cotte de mailles richement fabriquée en métal et or.

 

Ce lieu doit malgré tout, être visité pour son coté historique, mais le clou est indiscutablement: le harem! C’est magique, on se croit dans un compte des mille et une nuit. Que c’est beau!!

On retourne rejoindre Pépère, les jambes lourdes. Juste à coté, nous mangeons un bon poisson grillé au restaurant. Au final, la note est salée.

Après la sieste, nous repartons chercher le marché aux épices. Là encore, une très grande marche le long du Bosphore. Nous apprécions beaucoup cette balade du soir avec toute cette vie autour de nous.

Enfin, voilà le marché aux épices. Le monde, les couleurs et les odeurs, tout y est, on est bien…

Pendant le retour, Michel fait le plein de « livres turques » monnaie locale et nous arrivons crevés vers 21h les jambes et les genoux en piteux état. C’est dur de vieillir….

 

 

 

 

Direction Istanbul

27 mars 2012
Nous nous réveillons avec le froid. Dommage ! Nous nous étions bien habitués à la chaleur.
Comme nous allons certainement passer plusieurs jours dans la ville d’Istanbul, notre premier souci, est de faire les pleins de gasoil et d’eau. Nous choisissons une station Total. C’est la surprise, les tarifs élevés en France et en Grèce, sont encore plus haut en Turquie, plus de 1.60 € ! Ce budget restera très important. Maintenant, on se dit vivement le Kazakhstan (peut être …) Pendant ce temps, le patron nous propose un café, on n’a pas l’habitude… Ça commence très bien.

A mesure que l’on approche d’Istanbul, quelques scènes insolites s’offrent à nos yeux. Une charrette tirée par un cheval sur une route bondée de 2 fois 4 voies ! Un homme qui roule sur le bas coté avec un tricycle bien chargé ! C’est normal tout çà ? Oui oui…
L’arrivée à Istanbul est d’abord l’arrivée à Constantinople. Malgré une urbanisation galopante, les murs d’enceinte de l’ancienne ville sont toujours très présents.

Nous trouvons sans trop de problèmes, le quartier « Sultanahmet » que nous avons prévu de visiter en premier. Rapidement, nous garons Pépère à coté du marché aux poissons, nous payons le parking pour 24 heures.
Maintenant, c’est à pieds, sac à dos sur les épaules que nous partons faire notre première visite. Il est tard, arrivés devant le grand palais « Topkapi », nous trouvons porte close, idem pour Sainte Sophie (fermeture en hors saison à 15h). Heureusement, la mosquée bleue est encore ouverte, alors nous entrons après avoir discuté avec un pseudo guide qui avait habité en France.


L’intérieur est bien sur magnifique. La tenue des coupoles de cet ensemble est incroyable pour un non initié, les faïences, on n’en parle même pas !


Nous restons un moment à l’intérieur et partons pour le grand bazar. Ce marché construit au 15ème siècle est entièrement couvert. Il est très facile de s’y perdre, on tourne à gauche puis à droite et quand il faut trouver la sortie, c’est au petit bonheur la chance… Cependant, un regret ! Certainement qu’il manque un peu d’authenticité, le tourisme est passé par là.


Sur le retour, nous cédons à quelques marchands, et achetons une boisson chaude bizarre et des marrons chauds, hé oui, il fait froid.


De retour à notre Pépère, nous nous préparons pour une nuit qui s’annonce bruyante, à côté du boulevard qui longe le Bosphore.

Philippi

le 26 Mars 2012
Pour être de bonne heure sur le site, nous avons dormi à 10 mètres du grillage, Pépère bien installé sur l’herbe. Nous apprenons ce matin que c’est interdit, ah bon! On s’en doutait un peu, mais les gardiens sont très sympas. Ils nous laissent nous préparer tranquillement.

La visite de Philippi commence. Une fois de plus, après avoir aperçu de loin un groupe, nous pouvons apprécier seuls ce site. On y passera deux bonnes heures.


En deux mots, la ville a été construite par Philippe 2 de Macédoine, (père d’Alexandre le Grand). C’est ici que Saint Paul a commencé l’évangélisation de l’Europe. La première basilique, également européenne, a été construite sur ce site.

Surtout, ne pas venir ici, sans une visite aux latrines (toilettes). Il est vraiment drôle d’imaginer une vingtaine de personnes assises sur ces bancs percés. Parait-il qu’ils tenaient des réunions en ces lieux, alors que nous préférons y être seuls, avec ou sans bouquin..

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Une fois la visite terminée, nous mangeons au restaurant du site nos meilleurs « souflakis » du séjour. Il était temps, car nous filons maintenant sur la Turquie.
Nous arrivons au poste frontière vers 17h, nous passons trois postes de formalités. Au deuxième, d’un air très déterminé, le douanier sort de sa cahute et m’accompagne pour une fouille de Pépère. Je reste calme, lui ouvre la porte de notre maison, finalement, il se ravise et nous laisse partir. ?.??


Dès que cette frontière est passée, nous avons vraiment le sentiment d’être loin de chez nous, peut être, parce que nous quittons la CEE. Nous ressentons le besoin de chercher de nouveaux repères. Nous demandons à un restaurant de nous accepter sur son parking, il dit oui gentiment. Nous garons Pépère, mais finalement, l’endroit manque de poésie, alors nous repartons pour quelques kilomètres. Juste avant la nuit, nous prenons une petite route dans un village et direction un petit lac par un chemin de terre, vive le 4X4.


Nous passons la nuit en pleine nature. bien sur au son du muezzin. Cette musique qui nous accompagnera certainement jusqu’ en Russie début juin.