L’au revoir

Le 24 avril 2012
Au réveil, nous ne voulons pas déranger cette famille au milieu des préparatifs pour l’école. Dès que les enfants sont partis, nous rejoignons Lali toujours bras nus dans son petit chemisier malgré un froid de canard.
La discussion reprend et Georges arrive avec des croissants spécialement achetés pour nous. Encore un bon moment, Michel remplit la réserve d’eau avec Georges pendant que Marilou organise avec Lali le suivi de cette nouvelle relation sur leur Facebook respectif.
Ce moment exceptionnel est fini, nous devons repartir sur Tbilisi (la capitale). Pour que nous ne nous perdions pas, ils viennent tous deux avec leur voiture, nous montrer la route.


Au moment de la séparation, Lali et Marilou ne peuvent retenir des larmes, nous étions tous les 4 très émus. Nous espérons tous, que la vie nous réunira à nouveau en Géorgie ou en France.
Le reste de la journée sera faite d’une suite d’images insolites.
Cette truie qui traverse la route avec sa portée.


Cette chèvre qui se dit gardienne de fontaine.


Ce car de collection et cette vache qui cohabitent sur la route.


Ce camion qui joue au poulpe avec son jet d’encre noire.


Cet autre qui se croit dans un dessin animé où la force centrifuge ne renversera jamais un tel engin.


Ils sont bien gentils dans ce pays en mettant nos lettres sous les noms en géorgien pour nous aider, mais assayez de lire à haute voix le nom de cette ville !!!…..


Enfin, sur le bord de la route un nombre incalculable de boulangeries individuelles tenues par des femmes. Là encore, il y en avait une qui parlait français. Alors que nous venions d’acheter un pain à sa voisine, elle nous en donne 2 et 4 pommes.

Güle Güle

Le 23 avril 2012
Ce matin nous quittons cette Turquie qui nous a tant émerveillés par ses paysages et son accueil.
Un dernier passage dans une boucherie Turque pour midi. La viande est bonne, mais l’ambiance du lieu, nous inciterait à devenir végétariens.


Depuis le début, nous nous demandons d’où vient tout ce thé consommé à longueur de journée dans ce pays. Une partie de la réponse se trouve ici, à l’Est de la Mer Noire, il y en a une quantité considérable, le moindre recoin est utilisé, entre les maisons et les immeubles, même les terre-pleins des routes produisent cette plante.


Marilou toujours à l’affût, aperçoit un banc de dauphins pas très loin du rivage.

Voilà, nous y sommes,

avant de dire « Güle Güle » (au revoir) à la Turquie, nous devons passer la douane. Au premier poste, nous entendons l’agent dire « Michel André » d’un air dégagé sans avoir demandé les papiers. Michel semble surpris d’entendre ses 2 prénoms, l’homme redit « Michel André » avec un grand sourire. Que nous sommes bêtes ! Ils savent tout sur nous depuis notre entrée dans le pays juste en entrant notre numéro d’immatriculation sur leur ordi dès qu’on s’approche d’eux… Sans rire, Marilou a pensé que Michel connaissait le douanier…

Coté Géorgie, c’est déjà la bonne humeur, en voyant nos passeport, il nous regarde et dit avec le sourire, « Hollande » ! Il essaye même d’en savoir un peu plus sur le personnage. Pendant notre discussion, il nous enregistre et le tour est joué. En tout, nous avons passé seulement 2 heures à cette frontière.
Vite un peu de change, sans aucun reçu, et à la pompe où, avec 1.2 € le gasoil, nous retrouvons un tarif raisonnable.
Nous arrivons assez vite à Batumi .

La route est toute fracassée, la circulation est très désordonnée et nous nous perdons dans la ville. Heureusement, car notre destin avait prévu une rencontre à une heure et un endroit précis de cette ville.
Nous roulons au pas lorsqu’une voiture nous dépasse, quelques coups de klaxon et gestes du conducteur nous font comprendre qu’il souhaite nous parler. Nous nous arrêtons et là, tout s’enchaine naturellement, alors que rien n’est naturel.


Anna la fille, a repéré que nous étions français, et avec son père, ils aimeraient bien que nous allions chez eux un moment. Sans hésiter, nous acceptons et nous voilà en route derrière la BMW.
Arrivés sur place, nous sommes accueillis par leur jeune chien. En 5 mn, Georges a déjà trouvé ses plaque française.


Ils ont vécu 10 ans vers Auxerre, et sont rentrés au pays depuis un peu moins d’un an. Quelques minutes plus tard, Lali (sa femme) arrive, Lucas le dernier ne tarde pas à nous rejoindre, nous ferons même la connaissance de la sœur de Lali venue en voisine.

C’est un vrai bonheur de se retrouver ensembles, inconnus, il y a encore moins d’une heure, nous discutons de la Géorgie, de leur parcours en France, de notre tour du monde etc etc. Très vite, Anna se retrouve sur notre site.

Maintenant, elle y sera aussi…
Après le café, Lali a tenu à nous faire voir un autre visage de sa ville malgré l’heure tardive. En effet, nous arrivons en bord de mer où tout est neuf, illuminé avec des jets d’eau musicaux permanents. C’est très joli.


Ils ne veulent surtout pas nous laisser partir sans avoir goûté quelques spécialités. Après un ou deux restaurants fermés, nous entrons dans une taverne typique toute en bois. Lali nous commande deux plats différents et on se régale. (Un peu lourd tout de même pour le soir)….


Nous, heureux d’être là, les musiciens d’avoir vu des Français, nous faisons la photo.


Nos nouveaux amis qui connaissent vraiment le sens de l’hospitalité, nous invitent à rester dormir chez eux. Comment refuser, impossible, surtout, qu’ils ont tout fait pour que nous nous sentions bien. Nous allons ainsi nous coucher ce soir la tête un peu à l’envers de vivre des moments humains pareils.

Repos

Le 22 avril 2012

Cette nuit, pas un bruit ! Les lits sont durs comme du bois, nous regrettons déjà celui de Pépère. Une bonne toilette dans une vraie salle de bains et un petit déjeuner où nous n’avons que l’embarras du choix, c’est le top !

En dessus de la mer, nous avons parfois l’impression d’être dans un ferry, mais comme dit Marilou, « c’est la mer qui bouge, pas nous »

Nous avons la télé et sur RTL, Michel a le plaisir de voir un français, « Romain Grosjean » monter sur le podium du grand prix de F1. Pour un passionné, la saison s’annonce exceptionnelle, mais, bon !! Elle se fera sans nous. Nous avons tout de même décidé de voir un ou deux grands prix lorsque les dates correspondront avec notre passage dans les pays.

Marilou visite des sites sur sa tablette pour étudier ce que nous pourrons voir par la suite, Michel termine la fabrication des cartes  « OZI » avec le logiciel « terra incognita ». A partir de demain, nous n’aurons plus la voix de notre GPS pour dire « prendre la 3iem sortie », la navigation sera un peu plus compliquée.

Enfin, nous finirons la soirée sur TV5 monde où nous connaitrons les performances de nos champions respectifs  à l’élection présidentielle.   Ca va être chaud…

La mer Noire jusqu’à l’Est

Le 21 avril 2012
Notre camping trouvé hier soir, nous aura permis de connaitre des Turcs pas sympas.

 


Après l’internet qui ne fonctionnait pas hier soir, le chien des voisins et la route, nous faisons connaissance avec un homme de la sécurité aussi souple qu’un ancien de l’URSS.
Il faut dire que ce matin, tout le monde est sous pression. Après le banquet des cravatés d’hier, c’est l’inauguration de ce lieu magnifique, bien sonorisé par la route en limite de propriété. Tout le gratin politique est là, il y aura même des danses folkloriques.
Nous n’aurons pas le droit de participer à la fête, le « gentil gardien » nous montre la sortie…. En expliquant que le camping va être utilisé comme parking pour les invités.
Pas très contents, nous partons dans la montagne voisine terminer notre toilette. Le paysage est entièrement constitué par des forêts de noisetiers, voila pourquoi, nous voyons beaucoup de vendeurs de noisettes au bord des routes.
C’est le weekend, peut être pourrions nous trouver un camping avec internet, la mer et « le silence ».
Et bien non, depuis plusieurs centaines de km, nous ne voyons plus ce genre d’hébergement, ou alors, à chaque « un camping ! » prononcé par l’un de nous, c’est la déception, ils sont tous fermés, peut être même en faillite….

De Km

en Km,

nous passons Trabzon sans rien trouver, c’est de l’autoroute le long de la mer avec des immeubles en construction. Michel décide d’avancer jusqu’à Rize et de chercher un hôtel pour deux jours afin de se reposer un peu avant d’entrer en Géorgie.
A la tombée de la nuit,

nous entrons dans l’hôtel « DEDEMAN », bon standing avec tout ce que l’on souhaite comme services. Pour la première fois, Pépère bien gardé, dormira seul sur le parking.

Pépère retrouve son frigo

Le 20 avril 2012

T’as bien dormi ? Oui merci, pas un bruit, le top !


Michel a eu une idée en se réveillant, peut être que nous aurons un frigo. Après le petit déjeuner, son testeur électrique à la main, il n’arrête plus de tester, il dévisse, revisse. D’un coup, un gros claquement nous interloque… Oh là là, le court-jus !!! Heureusement qu’il y a un fusible de 50 ampères. Il est mort, mais pas Pépère.
Nous n’avons bien sur pas de fusible de rechange, alors, vite nous partons en quête de ce précieux élément. Nous arrivons dans une immense zone où tout ce qui touche à la mécanique auto est réuni.
La première échoppe visitée nous indique OTO ELEKTRIK à coté.  Elecktrik ! C’est surement pour nous. Tout de suite un petit jeune s’occupe de nous et nous fournit un fusible. Mais, pour ce qui est de la réparation, il nous installe sur une chaise, et nous comprenons qu’il faudra attendre.


Le thé gentiment offert, nous fera patienter.


Rien ne se passe… Rapidement nous avons la réponse, tous les hommes de la zone arrivent de la mosquée avec leur tapis. Bien sur, nous sommes vendredi ! Ils étaient à la prière.

Celui qui semble le plus calme, nous est affecté. Avec l’aide d’un interprète qu’ils ont fait venir, voilà le travail qui commence. Alors que le problème semble vite réglé, tout le cinéma fait par Michel déjà deux fois recommence.
On regarde dans le moteur.


On regard dans la cellule.


On regarde dessous.


Tiens tiens ! Finalement, penserait-il comme Michel ? Et si l’avant n’était plus connecté avec l’arrière !
Gagné, c’est ça ! Alors là, le gamin a été formidable pour trouver où nous avions pu couper le câble du « + » entre l’avant et l’arrière.
Nous achetons des petits pains au marchand ambulant.


Marilou patiente au soleil

Maintenant que la panne est trouvée avec le super testeur, il répare.


Ce n’est pas fait à la petite semaine, vraiment, ce jeune est impressionnant. Il est très fier de sa découverte et l’explique à tous ses collègues.
Au moment de la facture, il a fallu que Michel montre son portefeuille au patron pour qu’il pense à nous faire payer. 20 livres pour 3 heures de travail soit 9 €, avec en prime 6 ou 7 fusibles de rechange, la gentillesse de ces gens est vraiment déconcertante. Un petit billet au jeune et nous repartons avec assez de charge pour faire fonctionner notre frigo. Ouf !!!
Ce soir on a envie d’un camping. Nous roulons à peine deux heures et après un arrêt impulsif généré par une odeur de viande grillée,

nous entrons dans un camping tout neuf, ou tout le monde s’affère. Demain, ils inaugurent ! Nous sommes, avec une tente voisine, les premiers clients…

La mer noire

Le 19 avril 2012
Finalement, Hier soir, Michel a refusé de dormir à coté du point lavage de la station. Après la tempête de sable, à 22h, les camions faisaient encore leur toilette. Quelques kilomètres plus loin, nous trouverons un coin plus tranquille.


Nous partons en direction de la mer Noire. Tout doucement, avec la pluie sur la poussière accumulée pendant la tempête, nous risquons de glisser à tout moment.


Bonjour madame la cigogne..


A 13 h, nous n’avons plus grand-chose à manger et la faim arrive. Nous rentrons dans un village acheter des œufs à la première ferme venue, ils feront notre bonheur quelques minutes plus tard.


Qui sont ces femmes qui travaillent sous la surveillance de deux hommes ? Sont-elles employées ou prisonnières ?

En tout cas, ce camion sera chargé à la main et par de

350 Kilomètres de route dans la journée et nous voilà au bord de la mer Noire. Nous dormirons en camping sauvage sur le sable.

tempête sur Ankara

Le 18 avril 2012

Réveil dans le terrain vague devant chez Toyota.

Comme nous sommes parmi les premiers clients, Pépère est pris tout de suite.
Michel est très étonné de constater, qu’une seule personne parle anglais dans cette grande concession. Pour la vidange tout va bien, mais impossible d’avoir une discussion constructive sur le problème de charge et rien ne sera fait.
L’accueil chez Toy correspond bien au pays. Malgré un numéro gentiment fourni par une secrétaire, nous n’aurons jamais accès à internet.
Le calcul de la facture est très long, mais finalement, l’addition sera raisonnable, 90€.
Il est déjà plus de midi, un passage par l’hyper carrefour du coin pour les produits de base, s’impose. A la sortie du magasin, nous avons une drôle de sensation. Il fait sombre et l’air est irrespirable. La surprise passée, nous en déduisons que c’est une tempête de sable.


Nous partons en direction de la Mer Noire mais, très vite Pépère essuie des coups de vent impressionnants. Dans l’habitacle, l’atmosphère est irrespirable alors nous mettons l’air recyclé avec la Clim. Au bout d’une heure, la situation devient de plus en plus périlleuse. Nous baissons donc les bras et entrons sur une aire d’autoroute où nous constatons que beaucoup de camions ont fait comme nous.
Heureusement le restaurant de la station a du wifi. Nous passons l’après midi à table avec nos amis sur internet.


Nous ne sommes pas certains de passer une bonne nuit sur cette aire où beaucoup de camions trafiquent et où le vent nous maltraite un peu.

On s’occupe de Pépère.

Le 17 avril 2012

 

Hier, Michel a passé une bonne partie de la journée à chercher la panne électrique. Malgré des échanges téléphoniques, des mails avec Modulauto dans l’Ardèche, des tonnes de tests, démontages et remontages, le problème n’est pas résolu.

Désespéré par une telle journée, nous sommes partis du camping à pied, sur le soir pour une marche de 2 heures dans la vallée au dessous du camping. C’est toujours aussi extraordinaire et nous nous laissons prendre pas le spectacle.

.

 

Au moment de rentrer, la nuit approche. Marilou veut partir à droite pour remonter la vallée rose ! Michel, ne nous voit pas évoluer sans lumière dans ces étroits défilés, alors, il insiste pour rentrer par la gauche. Au moins nous n’aurons qu’à suivre la petite route.

Tiens! Voilà des gens qui travaillent, il semble que la femme soit un peu optimiste. Heureusement pour elle, la tronçonneuse tombe en panne.

 

Marilou insiste et nous trouvons un compromis qui nous mène au fond d’une petite vallée, large comme le pied et haute comme des buildings. Heureusement, une espèce de cul de sac dans le noir l’a ramenée à la raison.

Demi-tour et nous retrouvons la route à la nuit… Nos nouvelles connaissances lyonnaises nous éviteront un petit kilomètre en passant par là avec leur camping-car.

Ce matin, réveil au bruit du brûleur d’une montgolfière qui passe à quelques mètres au dessus de Pépère.

Comme prévu la veille, nous plions rapidement et partons pour Ankara. Peut être que chez Toyota, ils trouveront la panne et nous en profiterons pour faire la vidange et graissage.

Après avoir fait le plein de gasoil et passé Pépère au karcher (il en avait vraiment besoin), nous faisons un arrêt repas et sieste. Ici, il y a de l’eau apparemment potable, alors Michel remplit tout ce qui est vide.

Nous ne prenons pas le thé, mais quelques fruits secs.

Arrivés à Ankara, une station nous indique la concession Toyota. Le GPS fait le reste et ½ heure plus tard, nous prenons rendez-vous pour demain à 10h.

Alors que nous allions partir chercher où dormir, le type de chez Toyota revient vite pour nous montrer la hauteur max de son atelier, ah oui ! 2.80 mètres ça ne suffit pas. Alors il nous indique un autre Toyota à 16 km.

Nous sommes arrêtés dans un terrain vague juste en face. Demain, à la première heure, nous serons sur place.

Tristesse

Le 16 avril 2012

Bien sur que ce site n’est pas fait pour partager nos éventuels sentiments de tristesse, mais Michel très affecté, souhaite laisser un message personnel :
« Le sort s’acharne sur mon entourage, la dose commence à être lourde. La veille de notre départ, ma mère nous quittait, il y a deux semaines, Christian, mon adorable team manager 2011 est parti beaucoup trop tôt et voilà que vers midi, un mail m’apprend la disparition de Tonio sans préavis … Ce garçon très doux avec son charmant accent italien nous manquera à tous. Je profite de ce message pour dire à son épouse, mes amis de Meris et d’Isra à quel point un sentiment d’injustice m’envahit aujourd’hui. Je pense à vous tous.
C’est malheureusement tout ce que je peux faire.
Sur le site, ce jour restera celui de Tonio qui nous suivait avec enthousiasme depuis le départ, nous ne parlerons de rien d’autre car dans un cas pareil, même si la vie continue, tout semble dérisoire. »

Cappadoce deuxième

Le 15 avril 2012
Doux réveil d’un autre âge avec ce cheval qui laboure en face de nous, ces femmes qui suivent et sèment dans ce décor toujours aussi incroyable.


Nous sommes toujours bien au camping mais le temps n’est pas prévu au beau. Alors, pas de précipitation, nous décollons juste avant midi pour aller, météo oblige, visiter une ville souterraine à 50 km.
Au passage, nous nous arrêtons à un point de vue… Les images parlent d’elles-mêmes.


Quelques achats de provisions plus tard, nous arrivons sur le site de Derinkuyu. Nous calmons petite faim au restaurant du coin, où seuls, nous dégustons une pizza à la turque. Et nous voilà à l’entrée d’une ville souterraine découverte fortuitement par un habitant en 1964. C’est une ville construite (creusée) plusieurs siècles avant JC. Il y aurait 20 étages en descente, sans ascenseur…

Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette ville pouvait recevoir plus de 10 000 Habitants. Claustrophobe s’abstenir ! 10 000 habitants, plus les animaux, on se demande toujours comment ils faisaient pour l’hygiène, mais bon, après tout ces millénaires, il n’y plus d’odeurs. Encore un lieu magique !


Nous continuons jusqu’à Ihlara à 50 km où s’est formé un canyon grandiose. Une fois de plus, les chrétiens l’ont investie à l’époque ou ils devaient fuir l’avancée musulmane.


Marilou bien cassée par le chameau de la veille et la visite souterraine, n’accompagne pas Michel au fond de ce trou. Après x marches, il arrive dans la vallée, là encore, des églises taillées dans la roche et des trous partout, certainement pour abriter les moines.
Aucune rénovation, une liberté totale sur le site, Michel se régale.


Il est tard, il faut rentrer au camping, 90 km, malgré tout Marilou insiste pour que nous fassions un petit détour juste avant la nuit pour voir un cratère de volcan. Bien lui en a pris, nous ne regrettons pas ce petit détour.

Retour au milieu des orages ouf ! Vivement les vacances.