Une oasis

Le 18 juillet 2012

C’est vrai qu’on dormait mieux dans la chambre que sur le parking, mais bon….

A 10h30, nous sommes sur place à l’agence pour demander nos visas russes, la femme est très sympa. Nous reviendrons le 2 Août pour les chercher. 120 $ par personne, c’est bien et moins cher qu’en France.

Pas de temps à perdre, nous allons chez Toyota. Nous passons par un supermarché où, nous trouvons de tout, Pépère est plein pour la suite.

Chez Toyota, ils sont envahis par les clients qui ont tous cassé leur 4X4 pendant la fête du Naadam. Nous faisons un premier point mais nous reviendrons demain matin. Pour être sûrs d’être pris dans la journée, le chef nous conseil d’être là à 6h du mat !!!

Bon, ok, alors on dormira dans Pépère sur le parking pour être les premiers.

Retour à Oulan Bator (la conduite ici, c’est du sport) où nous voulons trouver « l’Oasis », Guest house réputée des baroudeurs. Effectivement, nous y rencontrons des vrais malades du voyage avec une débauche de matériel assez impressionnante, surtout les camions.

Nous retrouvons également nos australiens avec leur land super modifié, vus à Olgi les premiers jours. Nous apprenons qu’ils n’ont pas fait plus de 10 KM après Olgi, boite à vitesses cassée. Grosse galère et beaucoup de pluie, nous les retrouvons assez dégoûtés. Plus loin, c’est un jeune suisse en moto qui nous raconte ses mésaventures sur les routes infernales de Mongolie. Ils sont partis à 2 motos et son collègue a fait une mauvaise chute, clavicule et moto cassées, ils cherchent un moyen pour rentrer chez eux avec le matos.

A coté de l’entrée, un jeune couple belge. Ils sont partis depuis 9 mois et depuis leur arrivée en Mongolie, ils cassent des lames de suspension sur leur Toyota. Tiens…, eux aussi !

La patronne allemande est très sympa, nous buvons un coup et au revoir. Elle pourra nous loger si Toyota garde Pépère plus d’un jour.

Nous passons devant le « Marché noir », immense place de commerce parallèle où l’on trouve de tout, les containers sont alignés avec des marchandises chinoises ou d’occasions. Nous n’osons pas arrêter Pépère à coté.

Nous retrouvons en ville Anaïs et Simon

Ils dorment depuis 3 jours sur le parking de l’hôtel Bayangol. Nous discutons un moment sur ce que nous avons vus depuis notre arrivée à Oulan-Bator, ils nous donnent un tuyau pour le repas de ce soir. Un restaurant végétarien.

-Végétarien ! dit Michel d’un air peu envieux.

-Allez, on essaie. Bien sûr, Marilou est toujours partante pour essayer une nouvelle cuisine.

C’est décidé, nous mangerons végétarien ce soir.

Grande surprise, c’était très raffiné et super bon, et surtout, aucune odeur de graisse de mouton…

On retraverse la ville une dernière fois pour nous poser sur le parking Toyota.

 

 

 

Journée formalités

 

Le 16 juillet 2012.

Ce matin, nous quittons notre hôtel avec une note salée de pressing. Bon, c’est fait, on ne va pas se pourrir la vie avec ça, même si on n’aime pas se faire avoir.

En plus, nous avons beaucoup de boulot : préparer le visa Russe, prolonger le visa Mongol et emmener Pépère chez Toyota.

Pour le visa Russe, nous suivons le conseil du petit futé qui préconise d’aller voir l’agence de voyage « Légende tour ».

C’est le bon plan, nous aurons un visa de 30 jours assez facilement alors que beaucoup sur internet,  disent n’avoir obtenu que 10 jours par l’ambassade. Nous devrons malgré tout revenir demain matin car nous ne pouvons pas laisser nos passeports. En effet, nous devons d’abord obtenir une prolongation de celui de Mongolie.

Ensuite, nous prenons tout de même 1 petite heure pour visiter le temple « Choijin Lama ». Hier, nous n’avions vu  que l’extérieur.

A l’intérieur, tout est fait pour nous faire peur. Mais, même pas peur…

C’est un très beau musée du bouddhisme Tibétain.

A Oulan-Bator, il y a un restaurant français qui est très connu, « le bistrot Français ». Nous y dégusterons (le mot n’est pas trop fort)  un filet de bœuf à la française, miam miam! Et ce qui ne gâche rien, le patron est très sympa.

Ensuite, direction l’immigration, et oui, nous sommes des immigrés…  En route, nous voyons les fameux coteaux envahis par les yourtes et baraquements des nouveaux arrivants.

Nous supportons encore toute la bureaucratie du système soviétique : à quel bureau aller, quel papier demander, que mettre sur ces papiers, oh là là.. C’est toujours du stress. Finalement, n’y comprenant rien, pour ne pas faire de bêtises, nous ne remplissons que quelques cases.

Arrivés au bon bureau, pas de problème, la charmante dame finit de remplir ce qui ne l’est pas et en une heure et demie, l’affaire est réglée. Nous avons obtenu une  rallonge de deux semaines  sur notre visa Mongol.

Vite, chez Toy maintenant !

Vite oui, mais avec les bouchons, nous arrivons pour la fermeture. On reviendra demain, après tout, on est à la retraite….

Sur internet, un grand nombre de routards dorment sur le parking derrière le cirque permanent. Nous le cherchons plus d’une heure pour finalement ne pas le trouver.

Nous dormirons ce soir encore au même hôtel, mais sur le parking et dans Pépère.

A peine arrivée, Marilou va narguer avec son appareil photo un pauvre bougre qui n’a pas vu un trou recouvert par l’eau. Insensibles à sa détresse, des dizaines de voitures le klaxonnent sans même avoir l’idée de l’aider. Le malheureux essaye de sortir, à la main, sa voiture de ce mauvais pas, mais bien sûr, il rêve…

Non seulement, nous sommes biens sur ce parking, mais nous avons le wifi dans Pépère.

 

Un dimanche à Oulan Bator

 

Le 15 juillet 2012

Aujourd’hui, nous avons 12 jours à mettre sur le site, installés dans le hall de l’hôtel, à 15h nous jetons l’éponge pour aller en ville.

Devant l’hôtel, deux pieds de bronze sont exposés, Marilou ne résiste pas à l’idée de se faire photographier devant.

Le temps nous est compté, nous commençons par le musée d’histoire naturelle où des dinosaures trouvés dans le désert du Gobi sont exposés. Le squelette de certains est absolument complet et en parfait état.

Dans une autre salle, nous trouvons enfin ce que nous avons cherché dans l’Altaï, un léopard des neiges. Dommage, il est empaillé…

Nous pensons continuer par la visite du musée d’histoire de Mongolie mais il est trop tard, il faudra revenir un autre jour.

Reste à manger un morceau, si nous essayons un bon resto ?

Le petit futé nous conseille le Silk Road, alors allons y !

Il est juste à coté du temple « Choijin Lama », superbe temple ancien qui contraste avec la tour en verre construite à coté.

Le repas n’est pas parfait, mais, on s’est régalé tout de même…

La journée se termine par un repérage des magasins pour le shopping que nous ne manquerons pas de faire dans les jours à venir. Même Yves Rocher est ici…

Dans les rue d’Oulan-Bator, il faut faire gaffe aux pickpockets, c’est marqué partout dans les guides. Nous faisons donc tous les deux très attention avec nos sacs respectifs.

En une fraction de seconde, Michel se sent un peu bousculé, un garçon passe devant.

-Hé ! Arrête !

En une seconde, Michel aperçoit sa petite tablette disparaitre sous la veste du garçon, il lui saute dessus. Sans faire d’histoires, le jeune lui rend son butin. Tout s’est passé très vite et ses deux complices ne sont pas intervenus.

Tout est bien qui finit bien, mais quand même…

 

 

 

 

Arrivée à Oulan-Bator.

Le 14 juillet 2012

Hier soir, un Mongol est venu à cheval nous voir. Michel, assis dehors, rêvait face à l’immensité de la steppe. Ils ont discuté un moment et l’homme s’en est allé au galop. Quel spectacle !

Nous reprenons la piste pour rejoindre la route d’Oulan-Bator. La route n’est pas très intéressante. Quelques kilomètres avant la capitale, une route à quatre voies…  quelle classe !

Vite nous comprenons que ce n’est que de la poudre aux yeux, dès les faubourgs, la chaussée est à nouveau équipée d’énormes trous ronds, carrés ou en travers de la route. C’est incroyable le nombre de voitures arrêtées, pour crevaisons ou suspensions cassées.

Manifestement, il a plu un peu…

La misère des routes n’a d’égale que celle de la population de base.

Sur les coteaux, ils sont des centaines de milliers à s’agglutiner dans des baraques en bois ou des yourtes. Tout ça, sans eau courante ni sanitaires, ni travail.

Très fatigués  par les derniers jours, nous cassons la tirelire pour une chambre à l’hôtel Bayangol

Monastère de Shankh

Le 13  juillet 2012

Hier soir, une jeune chouette est venue autour de Pépère, lancer ses petit cris d’enfant.

Derrière le monastère, nous n’avons pas été dérangés.  La prière commence à 9h, quelques « Hooooooom » et bruits de cymbales donnent le signal.

Depuis quelques jours, très pieux, nous rejoignons ce petit monde pour observer leurs immuables et monotones prières.

Dans ce monastère, les moines sont assez jeunes à part un ancien de plus de 90 ans que nous ne verrons pas.

Par contre, le plus jeune, âgé de 9 ans ne semble pas trop comprendre ce qu’il fait là, il se lève très tôt… trop tôt…. et pendant l’interminable prière, il ne peut que bailler et somnoler.

Ce Monastère est le seul en activité à ne pas avoir été détruit par Staline. L’histoire ne dit pas pourquoi, peut être qu’il n’a pas osé détruire le lieu où Zanabazar (premier bouddha vivant de Mongolie)  a passé son enfance…

La construction est, dans le genre, très jolie.

Nous visitons une salle où sont entreposés les livres de prières en tibétain. À cette occasion, un moine nous confirme qu’il sait les lire phonétiquement, mais qu’il ne comprend pas ce qu’il lit. Il travaille tous les jours depuis 16 ans à la compréhension de ces textes sacrés.

La visite terminée, nous prenons la direction d’Oulan-Bator où nous pensons arriver après demain matin. Ces chevaux ont peut être trouvé la parade contre les mouches, dans l’eau, ils ont l’air plus calmes.

De temps à autre, des baraques le long de la route signalement un lieu de ravitaillement. Nous en profitons pour manger dans une gargote. Encore une fois, c’est une cata….

Nous n’avons plus d’eau, avant la ville, il nous faut faire le plein. Cette maison nous en fournira 120 litres gratuitement bien sûr. Dans chaque village, les Mongols disposent de ce type de maisons pour palier à l’absence d’eau courante.

Ce soir, nous sortons de la route pour dormir dans la steppe.

 

 

 

Michel fait du cheval

Le 12 juillet 2012

Au réveil Michel se couche sous Pépère et vérifie tout ce qui a pu être endommagé hier.

Encore une lame de plus de cassée, c’est la troisième en partant du haut. A quand la lame maîtresse qu’il ne faut surtout pas casser sous peine d’immobilisation?

Vraiment, Pépère n’est pas assez résistant pour supporter ces routes. Nous en aurons cependant bien d’autres en Afrique et Amérique centrale alors, après la Mongolie, nous rentrons en France pour renforcer tout ce qui doit l’être. L’hiver sera mécanique et nous prendrons la direction de l’Afrique début Janvier.

Comme prévu, nous sommes à 10 heures devant une yourte pour prendre le cheval que Michel a demandé hier soir. Comme prévu également, ils n’y a pas de cheval et nous attendons  pendant 1 heure, qu’il arrive.

Michel part accompagné d’un guide vraiment jeune. La balade d’une heure et demie dans cette vallée est vraiment agréable.

Sauf les mouches…

Le cheval de Michel n’est pas trop décidé et le début commence tout doucement, c’est bien pour une mise en jambe. De la marche et du trot.

Quand les mouches sont trop pénibles, le cheval part au galop et elles n’arrivent plus à suivre. En tout cas, au galop dans la plaine, c’est géant !

Les gués, c’est pas comme avec Pépère.

Au bout d’un peu plus d’une heure, Michel en a bien assez et nous tirons les rênes pour prendre la direction de la yourte.

Oui, mais là, les chevaux comprennent qu’ils rentrent à la maison, ce sera au galop tout le long… Super, mais sans entrainement… dur dur… .

Avant de partir, nous allons tous les deux revoir les chutes.

Des mongoles préparent leur repas de midi.

Nous retournons par une autre piste, qui, nous l’espérons sera meilleure.

En effet, elle est bien meilleure, les gués sont maintenant des ponts et nous ne sommes plus seuls sur la piste.

Dans cette plaine volcanique, il faut régulièrement passer entre des champs de pierres. Pas toujours facile de trouver où passer…

Nous mettons deux heures de moins qu’hier pour retrouver la piste d’Oulan-bator.

Rencontre avec deux jeunes qui testent pour un fabricant, des vélos solaires. Ils sont sponsorisés par Bosch.

Michel essaie cette machine.

C’est assez plaisant, dès qu’un effort important est demandé, le système électrique amène une assistance qui fait qu’en montée, on pédale comme sur du plat.

Ensuite, nous allons nous installer à coté du monastère de Shankh que nous visiterons demain.

 

 

 

 

 

On n’aime plus la Mongolie

11 juillet 2012

Réveil au bord d’une rivière, dans la nuit quelques mongols nous ont rejoints et ont planté leurs tentes. Ce sont des gens de la ville qui viennent passer quelques jours aux chutes de l’Orkhon.

Pour l’instant, nous profitons de cette eau pour faire la lessive et nous laver les cheveux.

Après le déjeuner, nous continuons notre route pour la réserve Naiman Nuur, c’est une région volcanique où nous devons retrouver des lacs de cratères.

Comme toujours, les pistes sont très nombreuses et nous choisissons de longer la montagne pour ne pas nous perdre.

C’est une horreur… des dévers, des gros trous et des gués qu’il faut sonder un par un.

Là, c’est la route à coté  de la station service !

Après 4heures de pistes, nous apprenons qu’il est impossible d’aller jusqu’aux lacs autrement qu’à cheval.

A cet instant, nous n’aimons plus la Mongolie. C’est trop dur et risqué avec un seul véhicule. Nous en resterons là pour aujourd’hui et posons Pépère à coté d’un canyon.

Mais ! comment se fait il qu’il y ait un canyon ici alors que 300 mètres plus haut, la rivière coule dans la plaine ?

Marilou se repose de cette après midi de 4X4 et Michel part à pied explorer les lieux. Il tombe sur les chutes de l’Orklon que Georges nous avait dit trop difficiles à atteindre avec notre véhicule.

Demain, pour rattraper cette mauvaise journée, Michel ira faire du cheval dans la vallée.

 

Monastere ederne zuu

Le 10 juillet 2012

Ce matin, il fait beau, nous traînons un peu, Michel travaille pour le site.

Marilou lit.

Vers 10 h, des bruits de cymbales nous attirent.

Les moines commencent peut être la prière !

Vite, nous plions tout pour aller les voir.

Nous entrons dans le monastère et la visite commence, les premiers temples ne sont plus utilisés.

Nous commençons par celui du Dalaï- Lama   où une statue représente Zanabazar le premier Bouddha vivant de Mongolie.

Ensuite, nous allons vers les trois temples principaux. L’architecture de type chinois est assez jolie

. A l’intérieur, 3 grandes  statues nous accueillent. Pour les néophytes que nous sommes, c’est un vrai capharnaüm de statuettes dorées, de bibelots en tout genre et de morceaux de chiffons.

Les pèlerins passent de gauche à droite, mettent de l’encens et font tourner de petits moulins à prières.

La rencontre de deux touristes Françaises venues des philippines nous permet de profiter d’une guide en Anglais, mais, nous n’en apprenons pas beaucoup plus qu’avec notre petit futé.

Nous arrivons maintenant devant le monastère encore en activité, il est très nettement de type tibétain. En Mongolie, le bouddhisme est tibétain, et la photo du Dalaï-Lama est partout.

Nous avons la chance d’arriver au moment de la prière, les moines face à face, commencent à « chanter »,

Les  fidèles, sont reliés par une corde.

La fin est marquée par des bruits de cymbales et cornes en coquillage.

Une fois la cérémonie terminée, les gens apportent de la nourriture que les moines se partagent. Ensuite, commencent  les prières individuelles.

Les personnes commandent une prière et face à eux, un moine fait la lecture.

En effet, les prières étant en Tibétain, seuls, les moines peuvent les lire.

Personne ne passe devant les moulins à prières sans les faire tourner.

Notre matinée religieuse est terminée, nous tentons un « restaurant » à l’extérieur. Nous y mangeons les mêmes beignets de viande de mouton. Comme hier, c’est très gras.

A l’intérieur, 5 touristes français accompagnés de 2 enfants font le voyage jusqu’à Pékin par le Transsibérien »

Encore un passage par le marché et nous descendons vers le Sud, voir un autre monastère.

Finalement, nous le manquons et comme nous n’avons pas l’intention de faire demi tour, nous reprenons les pistes défoncées pour aller quelques jours dans une réserve où parait-il, nous trouverons de jolis lacs de cratères, entourés de volcans.

La journée se termine au bord d’une rivière.

 

 

Naadam

 

Le 9 juillet 2012

Hier soir tard et ce matin de bonne heure, nous avons entendu passer des voitures et motos en grand nombre. C’est bizarre, plus loin il n’y a que des yourtes.

Nous comprenons vite la raison de ce trafic. 2 km plus loin, le village organise son Naadam.

Ce petit s’y rend sûrement  avec ses chevaux.

– Après tout, celui là ou un autre, pourquoi pas… allons voir ce qui s’y passe!

Le Naadam comporte trois épreuves différentes, le tir à l’arc, la lutte et les courses de chevaux.

Nous arrivons au moment de la lutte. Les acteurs se préparent.

Avant le combat, ils se soumettent à une espèce de danse rituelle.

Tout autour de l’arène, des cavaliers s’installent  pour regarder.

Comme à chaque fête, des marchands se sont installés autour, mais une fois de plus, rien pour manger à notre goût.

Une charmante mongole, sur son cheval, adresse à Michel un « sourire »

Celui là n’a peut être pas dépassé les premiers tours, il regardera la suite depuis le banc des spectateurs.

Il a la classe le premier…

Trois quarts d’heure après la fin des combats, Michel cherche toujours Marilou pour continuer la route. Elle est introuvable et au moment où il s’apprête à chercher de l’aide pour la retrouver, elle réapparait. C’est la première vraie frayeur de Michel depuis le départ.

Nous arrivons à Kharkhorin vers midi.  Il y règne une grosse animation aux limites de la ville, leur Naadam est en cours.

Nous n’avons vraiment plus beaucoup de nourriture mais les épiceries sont désespérément vides.

Peut être qu’au marché, nous trouverons mieux dans les magasins contenaires installés. Oui, nous en sortons avec des pommes de terre, un chou et des carottes, c’est le Pérou…

Tenaillés par la faim, nous tentons un petit restaurant, mais, la faim reste la même à la sortie.

Sur le chemin du Naadam, nous rencontrons « Pépère ».

– Encore !

Oui, mais cette fois, c’est un gros Pépère.

Incroyable, c’est vraiment son nom.

Claude et Georges sont très sympathiques, nous restons plus d’une heure à discuter avec eux. Nous les reverrons peut être à Oulan-Bator.

Arrivés sur le Naadam, nous avons beaucoup de plaisir à regarder ces gens en costume, évoluer autour de nous.

Nous voyons encore des lutteurs, ils se regardent avant l’assaut.

Voilà, celui de dessus a gagné, c’était la finale.

Nous repartons, vers le monastère et, avant la visite de demain, nous passons voir une des quatre tortues en granit  qui se trouve à l’extérieur.

Ce soir, nous avons décidé de dormir à coté du monastère, protégés par Bouddha.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un couple de haute savoie

 

Le 8 juillet 2012

Ce matin, nous roulons vers Tsetsengel dans un décor de Haute Savoie. En face de nous, le miroir reflète Pépère.

Mais, il n’y a pas de miroir !!!

En plus, ce n’est pas tout à fait le même !

Ah, c’est un autre toy à cellule qui arrive en face.

A l’intérieur, la famille Michels, ça ne s’invente pas, tous deux sont allemands.

Une petite discussion et nous continuons notre route.

L’arrivée à Tsetsengel est très jolie, ces villes au milieu de la prairie ont vraiment du charme.. En haut à gauche, nous distinguons un petit bâtiment bouddhiste.

Un rapide tour de la ville nous permet de constater qu’il n’y a pas plus de nourriture à acheter que de wifi.

Un premier moine passe devant nous,

Un autre visite Pépère

Nous décidons d’entrer dans le temple. Marilou, marche sur le seuil de la porte d’entrée, parait-il que cela ne se fait pas…

Une femme nous accueil et guide nos pas.

Marilou fait tourner un moulin à prières

Nous visitons le musée installé dans un ancien monastère qui par cette nouvelle fonction a pu échapper à l’abominable purge des soviétiques en 1930.

La visite terminée, nous reprenons la route pour Khakhorin,  visiter le principal temple de Mongolie.

A peine sortis de la ville, nous croisons un fourgon Peugeot français.

Laurence et Vincent de Haute Savoie, voyagent avec leurs trois enfants. Arrêtés au  bord de la route, nous gênons la circulation, c’est un comble après des jours sans croiser personne !

Finalement, nous garons nos deux véhicules à coté de la route et nous mangeons un gros plat de riz que Laurence avait d’avance.

Depuis deux jours, c’est le Naadam en Mongolie. Nous partons dès la fin du repas pour voir demain,celui de  Kharkhorin.

Rapidement, nous constatons qu’il sera difficile de trouver un bon bivouac s’il fait nuit, alors 20 km plus loin, nous prenons un petit chemin pour dormir à coté d’une rivière.