On n’aime plus la Mongolie

11 juillet 2012

Réveil au bord d’une rivière, dans la nuit quelques mongols nous ont rejoints et ont planté leurs tentes. Ce sont des gens de la ville qui viennent passer quelques jours aux chutes de l’Orkhon.

Pour l’instant, nous profitons de cette eau pour faire la lessive et nous laver les cheveux.

Après le déjeuner, nous continuons notre route pour la réserve Naiman Nuur, c’est une région volcanique où nous devons retrouver des lacs de cratères.

Comme toujours, les pistes sont très nombreuses et nous choisissons de longer la montagne pour ne pas nous perdre.

C’est une horreur… des dévers, des gros trous et des gués qu’il faut sonder un par un.

Là, c’est la route à coté  de la station service !

Après 4heures de pistes, nous apprenons qu’il est impossible d’aller jusqu’aux lacs autrement qu’à cheval.

A cet instant, nous n’aimons plus la Mongolie. C’est trop dur et risqué avec un seul véhicule. Nous en resterons là pour aujourd’hui et posons Pépère à coté d’un canyon.

Mais ! comment se fait il qu’il y ait un canyon ici alors que 300 mètres plus haut, la rivière coule dans la plaine ?

Marilou se repose de cette après midi de 4X4 et Michel part à pied explorer les lieux. Il tombe sur les chutes de l’Orklon que Georges nous avait dit trop difficiles à atteindre avec notre véhicule.

Demain, pour rattraper cette mauvaise journée, Michel ira faire du cheval dans la vallée.

 

Monastere ederne zuu

Le 10 juillet 2012

Ce matin, il fait beau, nous traînons un peu, Michel travaille pour le site.

Marilou lit.

Vers 10 h, des bruits de cymbales nous attirent.

Les moines commencent peut être la prière !

Vite, nous plions tout pour aller les voir.

Nous entrons dans le monastère et la visite commence, les premiers temples ne sont plus utilisés.

Nous commençons par celui du Dalaï- Lama   où une statue représente Zanabazar le premier Bouddha vivant de Mongolie.

Ensuite, nous allons vers les trois temples principaux. L’architecture de type chinois est assez jolie

. A l’intérieur, 3 grandes  statues nous accueillent. Pour les néophytes que nous sommes, c’est un vrai capharnaüm de statuettes dorées, de bibelots en tout genre et de morceaux de chiffons.

Les pèlerins passent de gauche à droite, mettent de l’encens et font tourner de petits moulins à prières.

La rencontre de deux touristes Françaises venues des philippines nous permet de profiter d’une guide en Anglais, mais, nous n’en apprenons pas beaucoup plus qu’avec notre petit futé.

Nous arrivons maintenant devant le monastère encore en activité, il est très nettement de type tibétain. En Mongolie, le bouddhisme est tibétain, et la photo du Dalaï-Lama est partout.

Nous avons la chance d’arriver au moment de la prière, les moines face à face, commencent à « chanter »,

Les  fidèles, sont reliés par une corde.

La fin est marquée par des bruits de cymbales et cornes en coquillage.

Une fois la cérémonie terminée, les gens apportent de la nourriture que les moines se partagent. Ensuite, commencent  les prières individuelles.

Les personnes commandent une prière et face à eux, un moine fait la lecture.

En effet, les prières étant en Tibétain, seuls, les moines peuvent les lire.

Personne ne passe devant les moulins à prières sans les faire tourner.

Notre matinée religieuse est terminée, nous tentons un « restaurant » à l’extérieur. Nous y mangeons les mêmes beignets de viande de mouton. Comme hier, c’est très gras.

A l’intérieur, 5 touristes français accompagnés de 2 enfants font le voyage jusqu’à Pékin par le Transsibérien »

Encore un passage par le marché et nous descendons vers le Sud, voir un autre monastère.

Finalement, nous le manquons et comme nous n’avons pas l’intention de faire demi tour, nous reprenons les pistes défoncées pour aller quelques jours dans une réserve où parait-il, nous trouverons de jolis lacs de cratères, entourés de volcans.

La journée se termine au bord d’une rivière.

 

 

Naadam

 

Le 9 juillet 2012

Hier soir tard et ce matin de bonne heure, nous avons entendu passer des voitures et motos en grand nombre. C’est bizarre, plus loin il n’y a que des yourtes.

Nous comprenons vite la raison de ce trafic. 2 km plus loin, le village organise son Naadam.

Ce petit s’y rend sûrement  avec ses chevaux.

– Après tout, celui là ou un autre, pourquoi pas… allons voir ce qui s’y passe!

Le Naadam comporte trois épreuves différentes, le tir à l’arc, la lutte et les courses de chevaux.

Nous arrivons au moment de la lutte. Les acteurs se préparent.

Avant le combat, ils se soumettent à une espèce de danse rituelle.

Tout autour de l’arène, des cavaliers s’installent  pour regarder.

Comme à chaque fête, des marchands se sont installés autour, mais une fois de plus, rien pour manger à notre goût.

Une charmante mongole, sur son cheval, adresse à Michel un « sourire »

Celui là n’a peut être pas dépassé les premiers tours, il regardera la suite depuis le banc des spectateurs.

Il a la classe le premier…

Trois quarts d’heure après la fin des combats, Michel cherche toujours Marilou pour continuer la route. Elle est introuvable et au moment où il s’apprête à chercher de l’aide pour la retrouver, elle réapparait. C’est la première vraie frayeur de Michel depuis le départ.

Nous arrivons à Kharkhorin vers midi.  Il y règne une grosse animation aux limites de la ville, leur Naadam est en cours.

Nous n’avons vraiment plus beaucoup de nourriture mais les épiceries sont désespérément vides.

Peut être qu’au marché, nous trouverons mieux dans les magasins contenaires installés. Oui, nous en sortons avec des pommes de terre, un chou et des carottes, c’est le Pérou…

Tenaillés par la faim, nous tentons un petit restaurant, mais, la faim reste la même à la sortie.

Sur le chemin du Naadam, nous rencontrons « Pépère ».

– Encore !

Oui, mais cette fois, c’est un gros Pépère.

Incroyable, c’est vraiment son nom.

Claude et Georges sont très sympathiques, nous restons plus d’une heure à discuter avec eux. Nous les reverrons peut être à Oulan-Bator.

Arrivés sur le Naadam, nous avons beaucoup de plaisir à regarder ces gens en costume, évoluer autour de nous.

Nous voyons encore des lutteurs, ils se regardent avant l’assaut.

Voilà, celui de dessus a gagné, c’était la finale.

Nous repartons, vers le monastère et, avant la visite de demain, nous passons voir une des quatre tortues en granit  qui se trouve à l’extérieur.

Ce soir, nous avons décidé de dormir à coté du monastère, protégés par Bouddha.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un couple de haute savoie

 

Le 8 juillet 2012

Ce matin, nous roulons vers Tsetsengel dans un décor de Haute Savoie. En face de nous, le miroir reflète Pépère.

Mais, il n’y a pas de miroir !!!

En plus, ce n’est pas tout à fait le même !

Ah, c’est un autre toy à cellule qui arrive en face.

A l’intérieur, la famille Michels, ça ne s’invente pas, tous deux sont allemands.

Une petite discussion et nous continuons notre route.

L’arrivée à Tsetsengel est très jolie, ces villes au milieu de la prairie ont vraiment du charme.. En haut à gauche, nous distinguons un petit bâtiment bouddhiste.

Un rapide tour de la ville nous permet de constater qu’il n’y a pas plus de nourriture à acheter que de wifi.

Un premier moine passe devant nous,

Un autre visite Pépère

Nous décidons d’entrer dans le temple. Marilou, marche sur le seuil de la porte d’entrée, parait-il que cela ne se fait pas…

Une femme nous accueil et guide nos pas.

Marilou fait tourner un moulin à prières

Nous visitons le musée installé dans un ancien monastère qui par cette nouvelle fonction a pu échapper à l’abominable purge des soviétiques en 1930.

La visite terminée, nous reprenons la route pour Khakhorin,  visiter le principal temple de Mongolie.

A peine sortis de la ville, nous croisons un fourgon Peugeot français.

Laurence et Vincent de Haute Savoie, voyagent avec leurs trois enfants. Arrêtés au  bord de la route, nous gênons la circulation, c’est un comble après des jours sans croiser personne !

Finalement, nous garons nos deux véhicules à coté de la route et nous mangeons un gros plat de riz que Laurence avait d’avance.

Depuis deux jours, c’est le Naadam en Mongolie. Nous partons dès la fin du repas pour voir demain,celui de  Kharkhorin.

Rapidement, nous constatons qu’il sera difficile de trouver un bon bivouac s’il fait nuit, alors 20 km plus loin, nous prenons un petit chemin pour dormir à coté d’une rivière.

Le bitume

Le 7 juillet 2012

Begzee venu hier soir, devait surveiller notre réveil, à peine donnons nous signe de vie qu’il traverse la rivière pour venir nous voir.

Le petit déjeuner est prêt, il est donc invité à le partager avec nous.

Nous nous séparons vers 9h30 sans avoir eu un moment à nous pour notre toilette.  5 km plus loin, nous arrêtons Pépère dans un endroit isolé pour pallier à ce manque.

D’après ce que Flo nous disait hier, nous trouverons le bitume dans la journée au niveau de Kariat.  Même si nous ne sommes pas venus en Mongolie pour retrouver nos routes européennes, après ce que nous avons vécus ces derniers jours, ce luxe sera le bienvenu.

Malgré tout, nous ne pensions pas avoir à supporter pareille journée encore aujourd’hui, mais quel calvaire !… Nous n’avons plus vraiment le goût à regarder le paysage, nos quatre yeux sont rivés sur les quelques mètres devant Pépère pour lui éviter le gris pépin.

Nous ne mettrons même pas nos pierres et chiffons bleus sur cet övöo. Pourtant, les esprits nous ont bien sauvegardés pour l’instant.

Si les chemins sont si mauvais, c’est peut être aussi parce que les mongols n’ont pas encore inventé la roue à rayons plus légère mais moins solide. Depuis des kilomètres, les charrettes ont toutes, ce type moyenâgeux.

Encore ces vautours qui nous poursuivent ! Là, ils sont à table, nous ne les intéressons plus. Excessivement nombreux, les aigles, les vautours et tout autre type de rapaces, ont trouvé en Mongolie leur paradis.

Depuis plusieurs jours, Michel est tenté de se mettre au milieu des yacks, il essaye de les approcher doucement mais ils sont assez craintifs.

-laisse nous brouter en paix !

-Et ne touche pas à ma peluche !

Plus loin, une grosse cassure au milieu des prairies.

Nous faisons une  nouvelle pause au bord d’un canyon.

Soudain, un mirage….

Mais non, ce n’est pas un mirage, c’est bien le bitume qui apparait sous nos yeux, un super bitume… sans bosses ni creux,

nous en profitons pour remettre nos yeux sur le paysage, il est toujours aussi beau.

De loin, une enfant nous fait signe du bord de la route, elle a un cahier et une bouteille de lait à la main.

Une autre fille plus âgée arrive de loin et nous vend une bouteille de lait.

Dans ce petit camion, nous avons compté : 3 chevaux couchés et 3 vaches.

Nous entrons dans un gros nuage, Pépère va être débarrassé de sa poussière.

Demain, nous serons à Tsetserleg, première grande ville depuis 1200 Km.

 

Jess et Flo

 

Le 6 juillet 2012

Ah non, ça ne va pas recommencer !!!

Ce matin, il fait froid et humide, nous mettons le chauffage et petit à petit, l’ambiance se réchauffe.

Des petit veaux viennent brouter autour de Pépère, le soleil arrive et nous partons de bonne humeur à l’assaut des pistes Mongoles.

Nos énormes vautours sont toujours là et attendent la moindre défaillance de notre part… La vérité est qu’ils sont peut-être une vingtaine à veiller sur toute une prairie peuplée d’animaux divers.

Nous repassons par Tosontsengel, faire quelques courses et alimenter Pépère en diesel. Ici, les usines donnent l’impression d’être désaffectées comme dans toutes les anciennes républiques de l’URSS.

La ville ressemble un peu à celles du Far West avec de grandes rues en terre, bien droites. Elles sont bordées de maisons et commerces en bois de chaque coté, nous y croisons beaucoup de personnes en tenue mongole et des cavaliers.

Derrière les grandes barrières en bois, les yourtes sont, petit à petit, remplacées par ces maisons également en bois. A ce stade, on dirait des maisons en allumettes…

Ah, les courses, ici, c’est tout un poème, dans les petits magasins, à part des gâteaux, de la vodka et des bonbons, toujours rien de nouveau. Une gentille épicière nous indique un magasin de fruits et légumes.

Bonjour les légumes …

Nous avons tiré tout ce que nous pouvions de cette ville alors Go ! On y va.

-Regarde ce camion sur la piste, c’est quoi ?

-On dirait un transport de cheval, ah non, c’est un habitable, un Mercédès aménagé, c’est sûrement des allemands !

-Non, c’est des français.

Ils se garent, nous faisons de même.

Jess et Flo osent venir en Mongolie avec ce petit palace roulant long et bas. Ils trouvent les chemins difficiles (ben voyons…) et sont heureux de nous rencontrer. Ils attendaient de croiser quelqu’un qui puisse leur dire si oui ou non, ils pouvaient passer par le Nord.

-Avec votre camion?

-I M P O S S I B L E!!!

Ils en ont de la chance de nous avoir rencontrés, depuis deux jours, nous attendons également de croiser des baroudeurs pour savoir si notre calvaire va durer encore longtemps mais, nous n’avons vu personne.

Sans cette chance, ils auraient certainement parcouru 300 KM très difficiles pour finalement devoir les refaire dans l’autre sens pour cause de montagnes infranchissables sans 4X4.

Michel et Florent échangent quelques infos sur les chemins et endroits à ne pas manquer. Grace à eux, nous avons la meilleure info de la semaine, la route s’arrange dans 200 km, c’est la fin de notre calvaire. Ouf !

Bien sûr, il y a la visite des maisons de chacun, la leur est grande et bien gardée…

Finalement, la piste s’améliore très nettement

après 40 km, nous arrêtons Pépère pas très loin d’une rivière. De l’autre coté, les enfants de quelques yourtes jouent.

Au bout de 5 mn, ils ne tiennent plus et traversent la rivière pour venir nous voir. Deux adultes les accompagnent et resteront boire un reste de vin blanc acheté en Ouzbékistan.

Mauvaise journée

 

Le 5 juillet 2012

Journée de M …..de !

Réveil du mauvais pied, pas de soleil et route infernale…

Impossible de se laisser prendre par le décor et l’ambiance dans Pépère devient vite pesante… Laissons passer cette mauvaise journée, demain il fera « certainement » jour.

Nous faisons, malgré la piste défoncée, 200 km en 8h.

Au passage, nous avons fait quelques photos.

Des oiseaux avec leurs petits, ils se sont trompés de troupeau !

Ce renard  pense que personne ne le voit, c’est sans compter avec Marilou…

Dans la journée, nous ne croisons  pas plus de 4 ou 5 autres véhicules, ici, c’est un camion. Comment font-ils sur ces pistes ???

Maintenant, c’est sûr, nous sommes en pays Bouddhiste!

En tout cas, ce soir,  on en a marre d’avoir été secoués toute la journée. La Mongolie, ça commence à bien faire !

 

Est-ce vraiment la route ?

 

Le 3 juillet 2012

Au réveil, un passage de chameaux, nous devons approcher du désert…

Nous rebroussons chemin sur 10 km, pour remonter vers le Nord. La route est peut être meilleure et nous avons dépassé les rivières en crues dont les 4X4 sur le retour, nous avaient parlés. A Olgi, nous croisons un de ces mongols en tenue traditionnelle.

Assez vite nous comprenons que trouver une bonne route dans ce pays n’est qu’illusion.

En fait, aujourd’hui, c’est encore pire, nous retrouvons toute la panoplie Mongole : cailloux, dévers, pentes vertigineuses, boue et trous.

Pour trouver notre route dans ces chemins souvent en contradiction avec nos cartes GPS, nous avons plusieurs solutions :

Demander aux quelques motos que nous croisons,

Aux cavaliers,

Aux habitants des rares villages traversés. Celui-ci n’hésite pas à monter avec Michel sur le toit pour indiquer la vallée à suivre.

Michel va tester une zone boueuse avant de passer.

Alors que nous croyons être arrivés au bout de toutes possibilités de continuer à plus de 2000 mètres, la dernière yourte rencontrée, nous confirme qu’il faut bien continuer sur la crête.

Avant, ils nous invitent pour boire un thé.

L’entrée dans la yourte est assez émouvante avec ce vieillard fumant la pipe, assis par terre. Sommes-nous dans le réel ?

Oui, en 10mn, toute la famille est alertée et la séance discussion de sourds commence…

L’écriture des chiffres est la seule que nous comprenions tous, alors, l’âge de chacun est écrit sur un papier.

Le papy à 79 ans, Marilou demande à la dame en tenue traditionnelle si elle est l’épouse.

Non, non, c’est une de ses filles, mince… L’ambiance n’est pas cassée pour autant et nous passons aux photos.

Nous sommes malgré tout inquiets pour la suite, alors nous ne nous attardons pas trop.

Avant de partir, ils veulent visiter Pépère. Qui a dit que Pépère est petit ?

 

Même le papy a tenu à monter…

Nous reprenons le chemin toujours aussi incrédule… est ce bien la route ?

Après deux bonnes heures de crapahute, nous arrivons enfin dans la plaine. La lumière du soir nous donne un autre regard sur la montagne que nous venons de passer, nous commençons à faire retomber la pression.

Encore quelques belles  images et la journée se termine.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les dunes

 

Le 4 juillet 2012

Bonne nuit au bord d’un lac, pas trop loin des yourtes.

Nous avons le choix entre deux routes, nous choisissons la plus courte qui longe les dunes. Paraît-il que ces dunes sont les plus au Nord de la planète.

Espérons que nous ne serons pas obligés de faire demi-tour !

Depuis notre arrivée en Mongolie, nous sommes étonnés de voir le nombre de personnes qui partent sans eau dans ces régions arides, souvent, ils nous font signes et demandent à boire, ce jeune cavalier ne fait pas exception.

Les 100 premiers km avancent à une vitesse prodigieuse, nous avons fait 110 km en 3 heures, il y a bien longtemps que ça ne nous était pas arrivé.

Les dunes sont finies et de nouveau, nous profitons de vues extraordinaires, toujours changeantes.

Malheureusement, elles devront rester dans notre mémoire car Michel écrasera bêtement les photos ce soir par une fausse manip. C’est vraiment dommage, mais nous disons souvent, lorsqu’on rate une photo, « y en aura d’autres »

Spectacle incroyable de cette gigantesque dune au milieu de la verdure…

Arrêt dans une épicerie dans le seul village rencontré depuis 5h au moins, mais, ne rêvons pas, les légumes, ils ne connaissent pas et encore moins le beurre frais ! Nous ne trouvons que du pain. Si vous voulez des bonbons et de la Vodka,  pas de problème, le reste….

A non, ça allait trop bien, voilà que la montagne recommence !

– Ce n’est sûrement pas la bonne route, pourquoi tu nous fais passer dans des endroits pareils ?

– Y en a pas d’autres routes !

Jusqu’au soir, ce sera  l’alternance entre de larges visions sur les paysages fantastiques et le regard fixé sur les 50 prochains mètres pour évaluer le danger.

Ce soir, nous avons fini le Nord tant redouté et nous allons plus au Centre Est.

 

 

 

 

Impossible de partir d’Olgi

Le 1 juillet 2012
Vers 9h, alors que nous sommes tous occupés à nous préparer pour enfin partir à l’Est, dehors, l’anglais a disparu au profit du français. Trois 4X4 sont venus s’ajouter aux deux ardéchois retrouvés hier soir.
Le campement est plein.


Ils ont tous les trois des Toyota avec tente de toit.


Bien sûr, nous faisons connaissance et une fois de plus, André (belge) et Sylvie, Bernard et Marianne vivent en Ardèche, c’est vraiment incroyable, ils sont accompagnés de Michelle et son légionnaire, bout en train du groupe.
A midi, nous allons tous manger chez le turc.
Nous comprenons que nous ne partirons pas aujourd’hui. Après le repas, les femmes sont allées au marché.
Elles croisent le cortège d’un mariage. Tout le monde a sorti sa belle tenue, même les mamans à gauche mais, les chaussures laissent un peu à désirer…


Au passage, elles assistent au pillage d’une banque. En tout cas, il n’est pas discret…


Pendant ce temps, les hommes font le tour de Pépère et vérifient tout ce qui peut l’être avec l’expérience que nous n’avons pas. Tout va bien, sauf une des deux batteries qui n’a plus beaucoup d’eau !!! Michel ne comprend pas car l’autre est impeccable et elles ont été installées toutes les deux en même temps.

André, nous copie les cartes détaillées de toute la Mongolie pour notre GPS.
Le soir arrive et c’est l’heure de l’apéro. Entre temps, un Ecossais et sa copine Australienne sont arrivés avec leur Defender complètement réinventé en Australie.


Tout le monde participe à une séance de délire avec des couvres chefs achetés sur nos parcours.
Nous terminons cette journée bien sympathique avec zéro km de plus au compteur. Avant plusieurs jours, nous devrons ignorer les français rencontrés si nous voulons avancer…