Le 21 juillet 2012
Pas de vent cette nuit, la vue est belle. Michel a toujours mal au ventre nous décidons de rester un peu ce matin.
-Mince, le ciel est à nouveau noir à l’horizon !
Vite, nous décidons de partir sur la piste. Ici, nous ne sommes pas à l’abri des eaux en cas d’un orage.
Marilou souhaiterait bien aller dans le village pendant la pluie, mais Michel préfère rouler pendant que la piste le permet.
Dès la sortie du village, les choses sérieuses commencent. Une fois de plus, le désert se transforme en étang et champ de boue…
On est dedans, alors il faut que ça passe…
Nous avons environ 190 km à faire avant Dalandzadgad, ville étape que nous avons choisie avant la réserve. A nouveau, Pépère se transforme en skieur, tracteur de chantier et bateau.
D’ailleurs, quelquefois, il vaut mieux ne pas voir…
Quelques Ovoos par- ci par-là, nous rassurent, les dieux sont avec nous…
La situation se corse de plus en plus, nous arrivons à un endroit qui nécessite une grande réflexion. Pour passer, trois jeunes attendent qu’un autre véhicule arrive pour tester le passage. Ce sera nous, en récompense, ils nous proposent de nous précéder jusqu’à l’arrivée à 90 km. Ils connaissent les pistes les plus praticables au milieu des dizaines que nous avons à disposition.
Bien entendu, nous acceptons mais ce sera en fait un marché « gagnant /gagnant » comme disent les actifs du business, nous savons maintenant quelle piste prendre et en échange, nous les sortons deux fois d’un mauvais pas avec notre treuil.
La fin du parcours est toujours très humide pour un désert, nous connaissons maintenant de mieux en mieux les limites de notre Pépère.
Ici, c’est la piste qui entre dans la ville!!!
Et d’un coup, juste après le quartier des yourtes,
la route est goudronnée. C’est à peu près propre et nous tombons sur un superbe hôtel : îlot de modernité dans ce monde d’autrefois.
Nous sommes au cœur du Gobi.
Nous resterons dans cet hôtel deux jours, le temps de voir si les problèmes de Michel s’arrangent ou non.