Ce matin, direction le parc de Hwange. A peine sortis de la ville, comme souvent ici, nous subissons un contrôle de police.
Le policier nous demande d’allumer nos feux pour vérification. Heureusement que nous avions changé le bloc arrière gauche la semaine dernière… Malgré tout, la lampe d’éclairage de la plaque n’est pas en état. Après avoir refusé de donner 10 US$, nous pouvons repartir, avec le sourire du policier en prime.
Michel est déjà venu à Hwange, il y a environ 7 ans, mais, il ne choisit pas la bonne porte d’entrée. Avant d’arriver à la réserve, nous aurons à supporter la poussière noire des camions faisant la navette entre une centrale thermique et une mine de charbon.
Arrivés à la porte, une jeune femme essaye de comprendre le parcours que nous avons prévu de faire. Mais, comme nous sommes à l’opposé d’où nous pensions être, il nous faut un bon moment pour nous situer.
Bon, tout va bien maintenant, nous pouvons entrer dans la réserve, nous dormirons au premier camping à 20 km, où, en arrivant, Marilou a eu une grande chance. Pour prendre ces fleurs en photo,
elle a cru bon de marcher dans le massif. Un cobra y était caché… Heureusement, il a filé devant ces pieds à quelques centimètres sans la mordre. Elle sera dorénavant plus prudente.
Avant de finir la journée, nous faisons un tour de 2 heures sans voir beaucoup d’animaux, coté nouveauté, seul ce petit (nous ne savons pas quoi) qui tette sa mère.
Enfin, Marilou a bien entendu un félin croquer le coup d’un animal, (confirmé par un garde armé sur place) mais, nous n’avons rien vu.
La savane est vraiment belle ici.
Que fait-il assis devant avec un fusil… Nous, on n’en a pas.
Retour au camp pour la nuit d’où nous avons une belle vue sur la savane
Pour ce deuxième jour, nous avons réservé un camp au bord d’un point d’eau. Trois heures sont nécessaires pour s’y rendre. Et pendant ces trois heures, nous ne voyons que très peu d’animaux, mais les deux hommes se font plaisir avec quelques franchissements.
Arrivés sur place, Mireille et André veulent rester en observation sur la plateforme prévue à cet effet. Après une petite heure avec eux, nous convenons que l’idée est bonne.
L’après midi se déroule doucement devant ce point d’eau très vivant.
Une tribu de Babouin vient s’abreuver,
Une maman allaite son nouveau né,
Ils se défoulent au milieu des hurlements de la troupe.
Pendant ce temps, les hippos restent calmes,
Et là, il faut vraiment être calme…
Une maman Kobe d’eau allaite son petit,
Mais ! Qu’est ce qu’il lui arrive à cet Hippo…
Ces crocos, qui, toute l’après midi, ont nagé de long en large du point d’eau, avec ruses, pour pour attraper quelque chose, ils n’en mènent pas large devant le gros…
Et ces kobes d’eau qui nous montrent leurs culs bien dessinés.
Ainsi de suite, jusqu’à la nuit.
Nuit, pendant laquelle les hippos se réveillent Marilou et André seront fréquemment réveillés par leurs cris.
Ce troisième jour, Il nous reste environ 70 km à faire pour rejoindre la porte de sortie, nous sommes assez gâtés et encore une fois, nous ne voyons pas passer la journée avec tous ces animaux qui nous sont de plus en plus familiers. Pas tout à fait avec les éléphants, assez agressifs dans ce parc. Par trois fois, ils ont voulu nous impressionner avec leurs barrissements, et ils ont réussi…
Voilà une grue royale, c’est son nom.
Lui, il (ou elle) cherche les ennuis…
Et ce croco, il va où ?
Chercher une pintade, mais il n’en aura pas.
Ce soir, les zèbres sont très photogéniques, alors profitons en.
C’est terminé pour le parc, nous aurions pu y rester encore longtemps, mais, d’autres nous attendent.
Après avoir tergiversé plus d’une heure, nous dormons à « Main Camp » alors que nous nous étions promis de dormir « sauvage »… Mais, ici, on risque des ennuis avec les autorités.