Chobe avec Mireille et André.

 

Ce 10 Mai, après 5 jours de safari extraordinaire, nous avons besoin d’un peu de repos, ça tombe bien, Mireille et André en ont besoin aussi.

La journée se passe dans le « Chobe Safari Lodge » de Kasane. Comme toujours, lessive, internet (pas bon du tout)

et surtout, Michel bien aidé par André installe un nouveau bloc de feux arrière. Un magasin  de pièces autos, nous trouvons la pièce adaptable avec quelques idées, pour 5 euros.

La journée sera presque nécessaire pour terminer l’opération. Le repérage des fils n’étant pas au top. En tout cas, nous voilà parés pour le Zimbabwe où nous pensons la police plus dure que  celle des pays traversés pour l’instant.

Les chutes Victoria sont notre prochaine étape, mais nous ne pouvons partir d’ici avec nos amis sans qu’ils aient vu la rivière Chobe. C’est donc décidé, demain, nous retournons avec eux passer la journée dans ce paradis.

Le lendemain, nous partons de bonne heure avec le souhait que la vie sauvage soit aussi généreuse pour eux qu’elle l’a été pour nous.

Très rapidement, nous tombons sur une lionne à l’affût,

Puis les animaux se succèdent…

Un buffle avec ses petits compagnons,

Beaucoup d’iguanes « magnifiques »

D’autres reptiles plus dangereux,

Il est intéressant, de voir la méfiance de ces singes avant de passer la zone

Celui-ci se défile devant l’imposant Pépère.

Un bousier au boulot,

Des vautours en plein repas

Cet aigle qui cherche le sien

Et bien sûr les girafes.

Mais, le clou de la journée, restera le spectacle fascinant de ces éléphants qui traversent la rivière en file indienne, juste devant nous par groupe de 10 à 12. Même les petits suivent.

Ils partent rejoindre des centaines de leurs congénères déjà de l’autre côté, en Namibie…

Pourquoi cette exode massif ?

La suite de notre journée nous rassure. Non ! Ils ne partent pas tous…

Mireille et André sont ravis, la journée a été bonne.

Le lendemain, une solution est trouvée pour internet alors, Michel en profite pour publier tous les jours en retards, 3h 30 dans un cyber café.

Après deux mois de voyage, les hommes ont besoin de se faire rafraichir la coiffure. Marilou traite cette fois deux « clients »…

C’est donc au camping des Lodges que la journée s’écoule dans un beau décor

où les phacochères ont l’habitude de gambader,

Et les singes (très voleurs) de s’amuser avec n’importe quoi.

Photo Bonus d’un Rollier en vol

Les réserves du nord Botswana

Premier jour dans la réserve de Moremi, nous allons refaire le safari que nous avions fait, il y a 3 ans avec une voiture de location. Oui, mais, cette fois, nous n’avons plus une tente de toit, Marilou pourra dormir paisiblement, bien protégée par la structure rigide de Pépère.

Ce matin, avant même d’avoir fait quelques mètres, un singe finit son petit déjeuner. Un Suisse (seul campeur avec nous cette nuit) a eu la chance de le photographier en train de boire dans sa bouteille de Coca.

Nous avons entendu un lion, mais ne l’avons pas vu…

Ensuite, la journée se déroulera entre 5 et 20 km/h au milieu des éléphants

On a beau être courageux, ils sont toujours très impressionnants en groupe.

Des oiseaux … tiens ! Ils se grattent tous les deux…

Des Impalas

Un buffle

Encore des éléphants

Des hippos

Le premier soir, nous sommes installés au fond du camping de Third bridge, en fait en pleine savane. Vite, le soir arrive avec ses bruits d’animaux sauvages.

On aime beaucoup, c’est pour ça qu’on est là.

Ce deuxième jour, commence bien, 500 mètres après notre départ, un énorme troupeau de buffles passe devant nous. Ils sont réputés dangereux et imprévisibles alors, nous stoppons le moteur.

Ils sont enfin tous passés, nous allons pouvoir redémarrer, NON !!!

-Regarde !

Deux lions sortent des fourrés,

La surprise est totale, et le spectacle à couper le souffle… ces deux lions évoluent maintenant à quelques mètres de nous.

Ils ont l’air épuisés, certainement que la chasse dure depuis un bon moment.

En plus, ils sont tous les deux blessés. Signe de la lutte acharnée que  livrent les buffles pour sauver leur peau.

Après un bon moment avec nous, ils repartent à la suite du troupeau. Peut être pourront ils en attraper un dans la journée. Ils ont faim, c’est donc nécessaire.

Nous partons par le fameux « Third bridge », tout se passe bien, contrairement à notre précédent voyage où nous nous étions embourbés. Sacré Pépère !

Nous prenons alors la piste pour Kwaï, tout à coup, Marilou  crie

-un serpent !

Nous avons à peine le temps de réagir, qu’un Mamba noir se dresse devant Pépère, il dépasse du capot pourtant très haut.

Quelle horreur ! Finalement, il s’enfuit de coté. Mais, nous avons maintenant conscience de la détermination de ce serpent réputé très agressif. Extrêmement venimeux, il attaque quand un autre  serpent se défile.

Là, il avait largement le temps de partir avant notre passage, mais, il est resté et a attaqué.

Plus loin, une famille de babouins a appris à vivre avec les serpents.

Nous passons par « hippopools »

Et quelques animaux plus loin,

Nous passons les barrages érigés par les éléphants

pour arriver à notre campement au bord de la rivière Kwaï.

L’endroit est extrêmement sauvage, ce n’est pas une réserve mais les animaux sont très nombreux.

Ce soir, Michel a décidé de faire un feu pour rester un peu dehors.

Mais, assez vite, il a l’impression que l’environnement lui est hostile…

Un bref tour d’horizon avec une lampe, allume une dizaine de paires d’yeux autour du camp.

Finalement, la soirée se passe dans Pépère d’où Marilou peut observer au bout de 5 mn une hyène autour de notre feu.

La nuit est malgré tout calme et nous n’entendons pas trop de cris

Troisième jour

Nous partons pour un tour des environs, de très bonne heure. Et encore une fois, la chance est avec nous. Autour d’un point d’eau, alors qu’on regardait des oiseaux, apparait sous nos yeux, un guépard. En fait, ils sont deux

Une fois disparus, nous restons encore un peu pour prendre le petit déjeuner.

Ce soir, nous dormons à Savute, il n’y a pas de temps à perdre, 75 Km de sable nous attendent. Nos cartes GPS sont un peu justes pour la zone alors, nous naviguons au cap.

Et le spectacle continue

En route nous croisons un groupe de francophones qui revient de Savute.

Savute est réputé pour sa grosse concentration de lions, nous leur demandons s’ils en ont vu.

Oui,  un en revenant de la douche… Alors qu’il est bien indiqué dans les guides de ne pas paniquer, ils sont partis en criant. Ils ont vraiment eu de la chance…

Le soir, à la porte du camp, nous devons signer une décharge de responsabilité en cas d’attaque de lions ou d’éléphants. Il faut bien comprendre qu’il y a dans chaque camp, une porte pour filtrer les clients, mais qu’il n’y a pas de clôture d’enceinte pour les animaux. Ce n’est pas grave, on est là pour çà.

Il est vrai que le seul moment limite, est celui ou nous allons aux sanitaires. Entre parenthèse, un vrai bunker.

Un petit barbecue et, vite en sécurité dans Pépère.

Quatrième jour.

Nous avons encore pas mal de piste pour arriver au bord de la rivière Chobé. La matinée est donc consacrée au roulage. Dans ces chemins complètement isolés, l’aventure continue avec grand plaisir, mais, l’arrivée au bord de la rivière nous remet immédiatement dans l’ambiance de ce que nous connaissons de mieux en Afrique.

Le décor est fantastique et la vie y est exubérante à souhait.

Une nuit au camp « Ihaha » et nous sommes prêts pour demain.

Juste un petit détail, une mauvaise manœuvre en marche arrière nécessite une réparation

pendant que babouins et  un phacochère se disputent quelques bouts de pain que nous leur donnons.

Cinquième jour

Marilou discute avec une Sud Africaine qui parle français. Ils ont vu des lions hier dans le coin, c’est de bonne augure.

Nous voilà partis en chasse.

Très vite, une lionne, puis une deuxième en embuscade.

Elle montre clairememt ses intentions…

Elles tentent leur chance sur un Kudu de passage. En une fraction de seconde, tout se bouscule, à 20 mètres de nous les lionnes attaquent le gros animal qui finalement réussit à leur échapper.

ca donne soif…

Nous filons ces lionnes qui ne sont maintenant plus qu’une et restons au moins deux heures avec elle. Comme elle ne se déplace plus depuis un moment, nous en profitons pour aller manger « à l’intérieur  bien sur » avec un œil sur elle par la fenêtre. Elle nous regarde, nous avons l’impression de créer une relation.

Le repas fini, nous repassons au poste de pilotage et là elle change de place, juste devant nous.

Que va t’elle attaquer ? Ces Impalas là bas ?

Non, ils sont trop loin.

Rien ne se passe pendant un long moment, mais elle prépare un autre coup.

Bien aplatie au sol, elle lorgne un phacochère. On dirait vraiment un chat qui guette une souris.

Et d’un coup, le scénario s’emballe, elle se lance à l’assaut en se cachant à coté de Pépère…

Vite, on filme, on photographie, mais en 2 secondes, nous ne voyons plus rien … incroyable, elle touchait Pépère et on ne la voit plus…

Moteur et demi tour.

Nous retrouvons la pauvre très essoufflée, couchée un peu plus loin. Nos regards se croisent et elle semble un peu honteuse d’avoir encore loupé son coup…

Quelle expérience…  C’était encore un moment exceptionnel.

Tout le reste de la journée est consacré à l’observation de la vie autour de cette rivière.

Les singes,

Les crocos,

Et les immenses troupeaux d’éléphants

Parfois, ils occasionnent des situations un peu limites…

Après 5 jours de brousse pure et dure, nous retrouvons nos amis Mireille et André à Kasane. Ils ont encore plein d’aventures à nous raconter, dont une agression en pleine nuit lors d’un camping sauvage.  Ils en ont été quittes pour une grande peur et le vol d’un ordinateur acheté quelques jours plus tôt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le delta de l’Okawango

Nous partons ce matin pour le delta du fleuve Okavango. Maun, en est la ville principale où les touristes arrivent par avion et prennent possession de leur véhicule loué ou sont emmenés pour un safari avec chauffeur.

C’est ici, que sont faites les dernières provisions pour tenir plusieurs jours.

Pour l’instant, il nous faut un camping. On nous avait conseillé le « Bridge », mais ce ne sera pas pour nous, nous n’avons pas le coup de cœur et après deux autres visites, notre choix s’arrête sur le Island Safary Lodge juste au bord d’un bras de l’Okawango.

Pour le même prix que les autres, il offre tous les services des lodges avec piscine, restaurant,  terrasse ombragée et wifi.

Wifi, oui, mais internet… pas vraiment.

Le lendemain, nous trouvons à coté de nous, un 4X4 mené par deux jeunes filles. Nous discutons un moment avec elles pendant qu’elles regonflent leurs pneus. Elles sont incroyables, elles terminent un voyage de 15 jours à travers la Namibie et le nord du Botswana seules avec un 4X4 et une tente de toit.

Ensuite, la journee sera entierement comsacree aux  formalités pour réserver les parcs et campings que nous avons prévus de faire. Une société par camping, ici, il faut payer en pula et là, en US$ et une fois tous les campings réservés,, les autorités acceptent enfin de nous vendre les permis.

De retour au camp, la soirée devait être consacrée à la mise à jour du site, mais ce sera en vain… heureusement, nous avons pu recevoir et envoyer nos mails.

Il est impossible de passer dans l’Okavango sans faire un tour en mokoro avec les hippopotames et crocodiles. Pour ce troisième jour, il est donc prévu de passer la journée en excursion.

1 h de bateau à moteur avec un guide très sympa, il voit, on ne sait comment un tout petit crocodile. Nous passons un petit moment avec lui sans qu’il ne bouge une écaille.

Au bout de cette heure de moteur, il nous met dans les mains d’un jeune de 20 ans. Ce sera notre guide avec son mokoro.

La sensation est étrange, entre le calme de cette très étroite pirogue qui glisse sur l’eau

Au milieu des roseaux

Des nénuphars

Et  l’environnement beaucoup moins rassurant des hippos

Et des crocodiles.

Vers midi, il nous arrête au bout d’un tout petit bras, regarde s’il n’y a pas de crocos ou de serpents

et nous voila` partis dans la savane sans même un bâton…

Il a beau nous expliquer comment réagir en cas de rencontre avec un lion, un buffle ou un éléphant, nous trouvons qu’il pourrait au moins avoir une arme ; lui aussi d’ailleurs..

Au moins, ce pêcheur à un harpon au cas où un crocodile croiserait son mokoro.

Toutes le bêtes ne sont pas dangereuses, cette grenouille inoffensive se contente de passer du marron au blanc quand il fait chaud pour se protéger.

La promenade finie,, le jeune nous emmène dans son village, changer un bracelet qu’il a vendu à Marilou.  Elle est très impressionnée par la pauvreté de ces gens.

En fin d’après midi, nous prenons la route de Moremi, première réserve d’une série de 3, que nous ferons dans la foulée. La route n’est pas très bonne et nous avons prévu de dormir juste avant la porte d’entrée.

La nuit est déjà là quand nous arrivons, Pépère est vite installé. La nuit va être tranquille et,, comme il n’y a pas de barrières, les fauves seront encore avec nous.

Eh ben non !, deux gardes arrivent et nous obligent à aller nous installer dans le camping de la réserve. Ils auront ainsi l’occasion de nous délester de 100$.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vive l’eau

Dès le réveil, nous comprenons que les zones désertiques que nous avons traversées, sont derrière nous. Le fleuve change tout. Cette eau qui coule en quantité donne la pêche.

Au camp, depuis hier soir, nous avons comme voisin, un groupe de jeunes qui se prépare à naviguer.

Dans le groupe, une jeune française au Botswana depuis 7 ans nous explique qu’ils sont une bande d’amis (française, Sud Af, Australie et Botswan « ais »). Ils ont prévu de descendre l’Okavango en  5 ou 6 jours en bateau.

Nous les laissons pour prendre la direction de Maun au fond du Delta. En route, suivant leurs conseils,  nous nous arrêtons pour faire un premier tour de bateau autour de la « Pépère Island », une ile vraiment pour nous…

Heureusement, nous sommes conduits par un guide aux yeux de lynx

Encore des oiseaux…

Contrairement à la plupart des fleuves africains, l’eau est très claire, nous voyons les poissons à plus d’un mètre de profondeur.

Par contre, les hippos, pour les voir, c’est pas la même. Heureusement que nous avons notre guide. Ils se cachent dans les joncs et les papyrus du fleuve.

Nous recommencerons certainement l’expérience dans les jours à venir.

Puis, la vie défile de nouveau devant Pépère.

La corvée d’eau est partagée par tous.

Avec sa taille serrée et son épaule dégagée, il ne lui manque que les talons hauts…

Encore une journée qui se termine, nous dormirons ce soir au camping gratuit « la savane » sans autres voisins que des vaches.

 

 

 

Entrée au Botswana

 

Notre dernière nuit en Namibie a été confortable dans un camping  tres agreable à coté des chutes de Popa.

Ces chutes de l’Okavango sont malheureusement interdites d’accès en ce moment pour cause de travaux.

Avant de partir, nous discutons avec la propriétaire. Elle nous apprend que son labrador s’est fait mordre par une grosse vipère. Heureusement, le miracle s’est produit et il est encore là. Il a même survécu à une attaque de crocodile.

Avant de quitter le pays, nous aurions bien acheté encore un peu de viande mais……

En un mois et demi, nous avons parcouru la Namibie de long en large sur presque 6000 kms. Ce grand pays étonne par sa diversité culturelle, avec ses Himbas d’un autre temps et ses blancs vivant à l’occidental en passant par les bushmans et Damaras avec leurs claquements de langue sans oublier les hereros dont les femmes s’habillent comme à l’époque victorienne.

Les paysages y sont souvent magnifiques et là encore d’une variété extrême.

Au revoir Namibie !

Il est à noter, que cette frontière est très facile au niveau formalité, sauf que notre freezer a encore été vérifié et qu’il est interdit de passer de la viande fraiche. Pour la deuxième fois, Marilou cuisine à coté du poste.

Maintenant, le Botswana nous attend avec son mythique Okavango qui, bien qu’encore imposant 300 km plus haut, ne se jette jamais dans l’océan. Les sables du Kalahari auront raison de lui dans un immense delta où la vie sauvage foisonne.

Nous avons déjà visité ce pays, mais y revenir, cette fois avec Pépère, reste un véritable plaisir.

Même si nous avons passé une frontière, ce sont les mêmes villages,

et les mêmes enfants que de l’autre côté.

A la première ville, Michel s’arrête et fait la queue pour changer de l’argent pendant que Marilou assiste à un petit accident de voiture. Les discussions sont vives. Espérons ne pas faire partie du jeu un jour…

Au hasard, nous choisissons un camping sur l’Okavango pour notre première nuit dans ce fabuleux pays.

Ah oui c’est vrai, ici, les oiseaux, c’est quelque chose …

 

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