Du 01 06 2013 au 03 06 2013
Ce matin, nous disons au revoir à Mireille et André. C’est toujours un moment triste, nous allons nous manquer…
C’est donc seuls que nous prenons la direction de l’Afrique du Sud pour une traversée éclair d’environ 900 km jusqu’en bas du Parc Kruger.
En attendant, il nous faut encore affronter la police Zimbabwéenne pendant 250 km, nous croisons 5 contrôles.
Nous sommes tout d’abord arrêtés pour absence de réflecteurs, c’est au moins la cinquième fois, mais, cette fois, impossible de repartir sans payer. Bien gentil, le policier ne nous compte que ceux de l’avant, soit 10 euros.
Plus loin, c’est pour un excès de vitesse imaginaire. Grosse discussion et nous repartons sans rien payer.
Enfin, à un autre contrôle, une femme policier nous fait signe de passer, très nonchalamment, mais un autre nous fait des grands gestes pour stopper.
Notre calme se transforme en colère, mais rien n’y fait. Nous sommes passés trop vite devant la gendarmette qui en fait, nous faisait signe de ralentir… Nous en sommes quittes pour une amende de catégorie « truc », répertoriée comme « offense » à 20 dollars.
Au total, nous avons, malgré nos nombreux arrêts, payé 30 dollars d’amendes plus 2 dollars de corruption. Il n’y a rien à dire pour un pays réputé corrompu.
Nous voyons encore quelques accidents, comme ces deux semi-remorques qui se sont embrassés de face. (Pas beau à voir)
Et, en début d’après midi, nous passons le fleuve Limpopo qui mène en Afrique du Sud.
Coté Zimbabwe, tout va très vite et très bien. Nous avons juste évité le piège du type qui nous demande 20 $ pour nous aider à passer une « queue » que nous passons en 5 mn.
mais à l’immigration de l’Afrique du Sud, nous interprétons mal les conseils d’un agent et faisons deux fois la queue pour les tampons. Et les queues sont énormes.
La rencontre d’un couple de Sud Africain blanc nous fait gagner un peu de temps, mais, il est maintenant trop tard pour trouver un camping sans guide. (Nous n’avons pas celui d’Afrique du sud).
– Connaitriez-vous un camping pour la nuit ?
-Oui, à 50 km, nous y allons, si vous voulez, suivez nous !
-Oh oui, bien sûr…
A la nuit, nous arrivons dans un camp totalement différent des précédents, c’est un camping où se retrouvent à l’année, les vieux Sud Africains pour profiter d’un cadre reposant avec source chaude.
Le matin, avant de partir, nous profitons également des bienfaits de la piscine d’eau chaude.
Un grand merci à Mike et Véronica (sosie de Carole Bouquet) pour nous avoir fait découvrir cet endroit.
Pour nous éviter de passer à coté de leur beau pays, ils nous donnent quelques sites à visiter sur la route du Mozambique.
Nous les laissons et partons pour une longue journée de route sans grand intérêt. En plus, comme nous n’avions pas prévu de passer par là, Michel n’avait pas fabriqué les cartes pour le GPS. Nous cherchons notre chemin avec des routes toujours à 1 km du pointeur…
En Afrique du Sud, c’est l’abondance… Oranges, avocats géants.
Petit problème au péage de cette route, nous n’avons pas encore de monnaie locale… Que faire?
l’ automobiliste suivant, nous change quelques dollars contre des rands, nous sommes sauvés.
Très fatigués, nous craquons pour une lodge avec dîner, la chambre et le petit déjeuner et … la télé où France 5 parle en français.
Première nuit depuis le départ dans un vrai lit.
Le patron a une grande confiance dans les congolais, son service de sécurité est assuré par 6 d’entre eux et ils sont heureux de pouvoir parler Français avec nous. Il nous propose une petite promenade dans la propriété où, toutes sortes d’animaux sont en liberté.
Le Mozambique n’est plus qu’à 200 km, nous avons le temps d’aller voir un site fortement recommandé par Veronica. « God window »
Pour l’atteindre, quelle galère, il n’y a que 100 km, mais il faut monter plusieurs cols et les redescendre, souvent en seconde et en première dans la descente…
Finalement, nous y voilà, une bonne grimpette à pied et nous avons accès à la « fenêtre de Dieu », c’est effectivement très beau, mais la brume gâche une partie du plaisir.
-Assez rigolé ! Approchons nous de la frontière pour passer de bonne heure demain matin.
A force de repousser l’arrêt, nous sommes surpris par la nuit et c’est toujours très désagréable de ne pas savoir où s’arrêter quand il fait nuit.
Alors que nous désespérions un peu, une lodge à notre droite, nous sauve la mise. Nous négocions un bon moment pour avoir le droit de dormir dans Pépère alors que tous les appartements sont vides.
Demain, nous passerons au Mozambique « peut être »