Du 19 au 22 juillet
Bien à jour de lessive et d’internet, nous prenons la direction de l’océan indien.
Nous devons retrouver la sœur de Michel et son beau frère (il grimpe le Kilimandjaro une semaine avant) à Arusha le 28 juillet. Nous n’avons pas le temps de prendre un ferry pour Zanzibar. Ce n’est pas très grave car nous y sommes déjà aller il y a 5 ans.
Notre choix se porte sur Pangani face à l’île de Pemba. En route, nous croisons ce jeune en « vélo »,
Au moins, lui ne risque pas les radars qui continuent de surveiller… Après nos deux amendes de l’autre jour, nous sommes très vigilants, mais, à ce train là, nous n’avançons pas à plus de 50 de moyenne sur les routes goudronnées.
En fin d’après midi, nous arrivons à Tanga pour prendre les 40 derniers km de piste avant Pangani.
Impossible de rouler, c’est trop chaotique.
Décision est prise de dormir à Tanga où le seul camping existant a fermé ses portes. Ce sera donc un hôtel pour la nuit.
Le lendemain, nous reprenons la même piste, mais sans la fatigue et la perspective d’une journée entière face à nous, font disparaitre la mauvaise impression d’hier soir. La piste n’est pas bonne, mais tout à fait praticable.
Finalement, nous n’allons pas jusqu’à Pangani, un écriteau indique un camping, « le Péponi ».
-Allons y voir !
C’est un super camping où Pépère peut rester juste à coté de la plage.
En arrivant, Marilou descend à la plage. Au retour, elle trouve son chemin barré par un serpent Indiqué moyennement venimeux sur notre livre. Le temps d’une photo et il part.
L’océan est toujours l’occasion de profiter de la voile et du « snorkeling ».
Le lendemain, nous passons la journée sur un boutre « le Pépi »,
poussé par le vent.
Deux petites haltes en pleine mer permettent à Michel de visiter le corail et ses habitants. Il est heureux d’avoir vu deux nouveaux poissons qu’il ne connaissait pas, mais soudain, il entend une explosion sous l’eau.
Un instant d’étonnement et, il se souvient avoir discuté avec le « capitaine ». ici, ils utilisent la « pêche » à la bombe… Les inconscients… le gouvernement leur fait bien la chasse, mais comment faire pour surveiller toute la côte.
Vers midi, nous sommes déposés sur une petite île d’environ 10 mètres sur 5. En fait, une petite île de sable qui se découvre au gré des marées.
Bien installé sur une serviette, Michel commence à lire et Marilou cherche des coquillages.
Tout à coup, Michel, sa serviette et son livre sont submergés pas une vague…
Sur le bateau, les hommes se préparent à nous récupérer. L’océan est monté plus vite que prévu. Depuis le bateau resté ancré, nous voyons disparaitre notre île en 10 mn (les photos ont également disparu, mais par une fausse manip de Michel… Dommage…)
Notre sandwich est finalement pris sur le bateau.
Une chose est certaine, le retour à la voile « au portant » est d’un calme extraordinaire..
Le lendemain, Michel remet ça avec une sortie en mer, sur un petit trimaran très typique.
Il obtient finalement le contrôle de la barre pour la dernière heure. Super, il s’est bien amusé avec les trois jeunes.
Nous achetons sur la plage notre repas du soir. Ce sera du poisson cuisiné dans Pépère.
Le troisième jour, à marée basse, tout le monde est à la pêche aux coquillages,
poulpes et autres.
Nous y passons également des heures.
Au passage, nous prenons quelques photos sympas, sans les masques.
Ensuite, c’est lecture et sieste…
Le soir nous faisons la connaissance de Mélanie et Florent. Ils ont pris une année sabbatique et font, le tour du monde avec leurs sacs à dos et transports en commun. La discussion se poursuit tard le soir. Un Autrichien est avec nous, il attend que sa femme revienne de l’ascension du « Kili ». Elle est partie le même jour que Jacques, le beau frère de Michel, peut être sont-ils ensemble…
Le 24, il faut bien partir pour rejoindre Arusha. Michel Prépare Pépère pendant que Marilou fait un dernier tour sur la plage. Hier, elle a trouvé un super coquillage et espère la même chance ce matin.
En Afrique on ne reste pas seul longtemps. Un garde chargé de lutter contre la pêche à la bombe la prend en charge et lui facilite la prise de photos.
Il lui permet de côtoyer avec aisance , les femmes et les jeunes de la plage.