Les Damaras

Ce matin, le ciel est en feu dans le Damaraland,  ça promet…

Après un suricate, bien commun ici,

Nous voyons notre première girafe.

Sur notre route, nous ne l’avions pas prévu,mais, des chants nous signalent un village Damara traditionnel.

Nous nous présentons à l’entrée où trois femmes nous reçoivent.  Il s’agit en fait d’un village reconstitué où une petite communauté  présente quelques activités.

-Voilà Marilou, c’est notre village! dit -elle…

Notre guide, parle par moment, la langue Damara. Elle a la particularité d’intégrer des claquements de langue dans les mots. Quatre sons différents sont à leur disposition.

La fabrique de bijoux commence par la taille de coquilles d’œufs d’autruche en toutes petites pièces.

une autre femme perce un trou central

La dernière termine un joli bracelet ou collier, avec ces petits bouts de coquilles et quelques autres pierres ou fruits très secs.

Après la démonstration très convaincante du briquet d’autrefois,

nous avons droit à une danse accompagnée de chants Damara.

Ils se sont bien amusés en regardant la vidéo filmée par Marilou.

Nous reprenons la piste

Tien, des jeunes qui jouent au foot.

On ralentit et instantanément, ils arrêtent leur jeu. C’est une vague de gamins qui encercle Pépère. Un, demande un stylo, Marilou va le chercher, mais pour qu’ils  ne se battent pas,  elle amène toute la boite. A la vue de ce trésor, les mains se tendent. Heureusement que nous avions fermé les portes.

La suite de l »après midi, sera un défilement de paysages merveilleux,

Non, ce champ n’est pas fraîchement labouré, c’est la nature toute simple.

et de rencontres d’animaux.

Belle journée, mais pour la vivre, il nous a fallu supporter de rouler dans la poussière avec 43.3°…

Ce soir, nous dormons dans un camping de brousse extraordinaire. Marilou n’apprécie pas trop les sanitaires, nous verrons demain…

 

Wight Lady

Pas d’animaux cette nuit… Ni ce matin.

À là fraîche, nous partons pour le site de la « wight lady ». La piste est infernale avec une grosse tôle ondulée.

Enfin, nous rattrapons une piste plus douce.

Au carrefour,  on nous propose des pierres ramassées dans le Brandberg.

Comme toujours, les négociations sont longues, mais elles permettent de faire connaissance avec les tribus du coin.

Avant de partir, nous leur offrons une photo prise avec notre téléphone, elle est immédiatement imprimée avec l’imprimante thermique « polaroid Bluetooth « que la  sœur de Michel nous a offerte pour Noël.

le papy en profite pour en demander une avec sa femme. Elle ne semble pas apprécier

Nous partons avec un bon paquet de pierres ( des cristaux blanc, noirs et autre) ,  pour 50 $namibiens plus un petit paquet de biscuits et une tablette de beurre à l’ail achetée par erreur.

Maintenant que nous sommes amis, nous acceptons volontier d’emmener l’ancien au village voisin de 15 km. Il souhaite aller à l’hôpital.

Comme nous le pressentions. Il n’ira pas à lhôpital mais faire quelques courses au supermarket d’ Uis.

Nous faisons le plein de gasoil, de pain et partons pour le site de la Wight Lady,(dame blanche)

L’arrivée est magique, mais il est 11h30 et la chaleur ne nous invite pas a l’effort. Il est convenu avec le guide trouvé sur place que nous ne partirons pas avant 15h.

Nous passons les quelques heures d’attente en faisant comme tout le monde ici, c’est à dire rien… Avec plus de 40 degrés, c’est déjà pas mal.

À 15h tapante, chaussés comme il se doit, nous partons avec un guide, à l’assaut des 2.5 km de chemin qui nous séparent des pétroglyphes.

Il fait vraiment chaud,  2 pauses seront nécessaires pour arriver sur place.

Mais, quelle idée de dessiner dans des endroits pareils…

Nous avons droit à des dessins sur la roche, incroyablement conservés

Entre le Lonely planète, le petit Futé et le guide, la datation varie de 11 000 ans, entre 5000 et 16000 ans

De toute façon, c’est très vieux…

En plus, la « Wight Lady » est surement un homme.d’après de nouvelles études plus Crédibles?

Notre guide est Damara,  Michel lui demande si ce sont des Damaras qui ont fait ces peintures, non, il dit que ce sont,t des Bushmans.

Retour Chez Pépère avec qui nous cherchons un nouveau camping sauvage.

Ici, la savane est habitée par les Damaras, ils sont très pauvres et vivent dans de petites cabanes assez isolées les unes des autres

Quelle colonie!!!

Nous sommes venus au Cape Cross pour voir la colonie d’otaries à fourrure du Cap

Et bien, c’est impressionnant, il y en a plus de 100 000.

Les guides ont beau nous prévenir  que « ça pu… », oui mais encore pire qu’on ne l’imagine

Ce désagrément assimilé, nous nous émerveillons à les regarder vivre.

Les énormes vagues ne leur font pas peur.

Parfois, c’est un peu plus dur

Ici, c’est le jacuzzi

On se gratte

On tète

On montre sa force

Même les petits…

Michel tente une approche, mais, dès que la limite qu’elles se sont fixées  est atteinte, elles battent en retraite.

Nous passons un bon moment.

Seul petit point noir, beaucoup de petits sans vie nous indique que parfois, la régulation naturelle se fait bizarrement.

Il est vrai, qu’il y a dans les alentours, beaucoup de hyènes et chacals à nourrir.

Mais, au bout d’un moment, l’odeur indispose vraiment qu’il est temps de quitter cette communauté.

 Quelques hésitations, puis nous prenons la bonne direction du Brandberg

C’est de la piste, la crevaison n’est jamais bien loin. Michel fait très attention,mais avec une tôle ondulée de folie, impossible de rouler à moins de 70 km/h

Tiens, en parlant de crevaison, le deuxième des cinq n’y a pas échappé.

On s’arrête, c’est un groupe de bordelais qui se promène avec des voitures de location.

Le loueur aurait pu leur monter de meilleurs pneus… Pour certains, c’est vraiment de la M…..

Nous partons devant et comme notre programme le prévoit,  nous prenons une piste type « Mongolie »

Au bout, un camping au bord d’une rivière asséchée très rustique attend les quelques perdus comme nous.

En se promenant à pied, Michel découvre des empreintes de pattes de félins énormes… Regarde Marilou, je suis sûr que ce sont celles d’un lion.

À quelques mètres, un écriteau prévient les éventuels campeurs. »

« éléphants et lions,  les campeurs sont ici à leurs risques et périls. C’est aussi, un endroit où il et possible de voir des rhinocéros.

14h30, il est trop tôt pour se poser, nous rebroussons chemin jusqu’à la montagne du Brandberg qui doit être vue au coucher du soleil.

Le paysage est de plus en plus captivant, les arrêts photos se succèdent et l’heure tourne.

Contrat rempli, nous arrivons pour le bon éclairage.

À cette heure, il est impossible de rejoindre quoi que ce soit, tant mieux, nous dormirons seuls en plein milieu de la savane avec vue sur le Brandberg avec l’agréable idée que lions, éléphants et et rhinocéros ne sont pas loin.

Ce soir, on mange du poisson.

La ville, c’est fini, aujourd’hui, nous prenons la route du nord.

Direction le Cape Cross où nous attend, une énorme colonie d’otaries.

Dès la sortie de Swako, c’est le désert avec à notre gauche, l’océan. Il est très fort, paraît il que des épaves de navires poussées par les vagues et le vent, y sont, petit à petit, mangées par le sel et le sable. Tiens, en voilà une!

À côté, deux ou trois hommes nous proposent des « pierres de collection ». Oui, mais, nous aurions préféré un bon poisson pour ce soir. « I have 2 papa! » (j’en ai 2 monsieur) Alors c’est ok et notre sympathique vendeur de cailloux, va chercher les deux gros poissons qu’il a pêché pour lui.. Il va laver celui que nous avons choisi et, L’affaire est conclue

. Ici, la pêche, c’est la vraie passion. Les voitures sont bien équipées.

De petits étalages indiquent la proximité du Cape Cross, personne ne le garde, il y a juste les produits et une boite pour mettre l’argent… Finalement, nous n’achetons pas ces cristaux de sel.

Nous n’arrivons pas trop tard et tout de suite, nous nous jetons sauvagement sur ce poisson. Nettoyage, barbecue

et vive le poisson frais dans l’assiette!!! Il ne fait pas encore nuit alors, nous partons faire un tour à pied vers la réserve, mais le garde qui arrive avec sa canne à pêche, nous interdit l’accès. Content de lui, il s’installe.

Nous avons le camping pour nous seuls, c’est un peu cher mais, le niveau est très élevé. Chaque emplacement bénéficie d’un coin privé avec évier et plan de travail et un barbecue.

Les sanitaires sont du niveau d’un bon hôtel.

Swakopmund

 

En pleine ville, le « Desert Sky Lodge »  peut accueillir 4 ou 5 véhicules en plus de quelques bungalows. C’est petit et on y est vite chez soi.

C’est vraiment un « camping » idéal pour visiter la ville. Il suffit de sortir et nous y voilà sans prendre la voiture.

Nous sautons sur l’occasion pour passer la journée dans Swakopmund (Swako pour les intimes)

La ville de Swako est vraiment belle. Entourée par la mer et le désert, elle ne ressemble à rien de ce que nous ayons vu dans le pays, c’est la surprise pour le visiteur qui a du mal à se situer entre une architecture à la fois coloniale et européenne. Parfois on pourrait se croire sur la côte mais sans le stress du bruit et de la foule.

Rapidement, les boutiques nous incitent au shopping.

Mais, en bas de la ville, un immense marché aux souvenirs tenu par des noirs venus des townships nous amène dans le monde de la négociation sans fin. Marilou négocie quelques girafes pour ses oreilles et son cou.

Pas mal !

Mais, d’un coup, le monde change…

Une femme aux seins nus passe sur le marché.

Marilou, très fière, annonce qu’elle vient de voir sa première Himba…

Une Himba ici ? Que fait- elle dans la ville ?

Un vendeur nous explique que la municipalité leur a accordé un petit territoire dans un coin.

Vite, nous y allons.

Mince alors ! C’est vrai, des Himbas !!! Nous qui ne pensions pas en rencontrer avant plusieurs centaines de km de piste loin du monde… C’est la surprise !

Un groupe de 4 femmes sont là avec leurs enfants pour faire du « business »

 

Pour la photo, il n’en n’est pas question sans achats préalables.

Qu’à cela ne tienne, nous commençons les négociations.

Elles sont à la fois dures en affaires mais semblent ne pas avoir connaissance de la valeur des choses, pas plus que nous d’ailleurs.

Il semble que le toucher fasse partie des palabres. La veste et le short de Michel, mis propres ce matin en font les frais. Tous deux seront bien rougis par le mélange de beurre et d’ocre qui recouvre tout le corps des femmes et des enfants.

Quelques bricoles achetées, nous donnent, comme convenu, le droit à la photo.

Quel choc quand même !

Nous retrouverons leurs congénères dans quelques jours, mais cette fois dans leur environnement naturel.

Au loin, les dunes s’envolent, la tempête de sable n’est pas loin…

Hier, le choix du grand hôtel nous a bien réussi pour le repas de midi  alors, aujourd’hui, on essaye un plus classe encore.

Eh bien on s’en tire encore pour à peine plus de 20€ à deux.

Nous passons voir l’aquarium

Ici, la mer est juste pour faire jolie, surtout pas pour se baigner…

La journée se termine chez « Bojos » un café où nous apportons à la patronne, le bonjour de nos amis espagnols, Pétra et Luis (rencontrés en Mongolie l’an dernier).

 

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Retour vers l’océan.

 

En plein milieu de la réserve, complètement seuls, la nuit s’est écoulée sans aucun bruit, même pas celui d’un oiseau. Il faut dire que l’endroit est spécialement sec.

Nous partons assez tôt pour ne pas risquer de voir les gardes.

Il nous reste 50 km à faire lorsqu’on voit une barrière de nuages en face de nous.

C’est un phénomène courant dans la région, très souvent, des arrivées maritimes enveloppent de brouillard la côte Atlantique alors qu’à quelques km, le soleil ne se cache presque jamais.

La ville de Swakopmund nous accueille sous cette grisaille et une température de 17°. C’est une très jolie ville que nous visiterons plus en détail demain.

Pour l’heure, après avoir troqué nos petites tenues pour des vêtements plus chauds, nous allons à la recherche d’un garage pour changer notre pot d’échappement « neuf » vraiment trop bruyant. En fait, il n’est pas du tout adapté à notre programme.

Toyota pour une fois n’assure pas et nous envoie chez le Midas du coin. Nous allons en repérage et RV est pris pour 14h. La solution proposée n’enchante pas Michel mais il est inquiet à l’idée de croiser des éléphants avec ce bruit agressif.

Pépère reste seul mais sous bonne garde.

Et ce midi, Marilou ne cuisinera pas, le soin en est laissé au chef d’un restaurant très classe un peu avant l’océan. Malgré le standing élevé de l’établissement, nous mangeons un excellent poisson très bien cuisiné pour seulement 21 euros, eau, bière et cafés compris. (pour deux…)

Comme convenu, à 14h nous sommes de retour chez notre réparateur. Il n’a pas de modèle Toyota, il nous propose de confectionner un nouveau pot. Il enlève le notre et nous constatons ensemble le manque d’étanchéité du montage fait par notre garage en France.

Nous demandons alors de ne pas changer le pot et de polir la jointure des éléments.

Pendant ce temps, Marilou soigne un jeune mécano blessé à un doigt… Nous ne savons toujours pas si ce mécano est un homme ou une femme, ou peut être les deux… même son rose à ongles ne permet pas d’être sûrs.

Notre pot est maintenant remis en place, mais nous avons du mal à dire s’il fait moins de bruit… Il faut en déduire que dans le meilleur des cas, il en fait juste un peu moins. Tant pis, la réparation proposée nous parait pire que le mal alors nous offrons à notre mécano, un siège ramené de Mongolie (une pièce de bois pour monter Pépère vraiment trop encombrante), nous passons par la caisse, 18 euros !!

et partons à la recherche d’un camping pour deux nuits. Ici, c’est le calme absolu, nous sommes bien accueillis.

Mais Marilou trouver sur son guide, en plein centre, un camping très bien noté « le Desert Sky Lodge », nous pourrons ainsi visiter la ville demain dans de bonnes conditions. En plus, il y a le wifi.

La capitale

Finalement, nous avons passé une bonne nuit à coté de l’entrée du parc.

Direction Windhoek (à prononcer Windouk) la capitale… Comme souvent, Michel fait les premiers 100 mètres bien à droit. Marilou lui fait vite rectifier le tir. Eh oui, ici on roule à gauche et certains automatismes ont du mal à disparaitre. Une fois lancés, il n’y a pas trop de problèmes, c’est juste en démarrant le matin que l’erreur se produit.

Un peu avant d’arriver, le paysage devient vert et nous constatons une altitude d’environ 1800 mètres sur le GPS, les nuits seront fraîches et c’est bien heureux.

Voilà la ville, verrouillage des portes de l’intérieur car sur tous les guides, il est indiqué que cette ville est dangereuse… alors, pas de panique, mais vigilance.

Nous sommes surtout ici pour essayer de récupérer notre contrat d’assurance acheté à Walvis Bay, changer de l’argent et  acheter une clé USB 3G pour mettre notre puce.

Un grand moment est nécessaire pour ces trois choses et  maintenant, il est temps de chercher un endroit pour dormir.

Le petit futé nous indique un camping dans la  petite réserve « Daan Viljoen » à une quinzaine de km. Nous y seront seuls avec, au loin, vue sur la ville.

La fin de l’après midi et le soir (tard) sont consacrés au dieu internet…

C’est un super endroit mais la nuit, il faut prévoir sa petite laine car au réveil, il ne fait que 15° dans Pépère et sûrement pas plus de 9 dehors.

Pour ce deuxième jour ici, nous n’avons rien prévu d’autre, qu’une promenade à pied. Seuls, un cerf et un groupe de phacochères s’offrent à nos yeux… C’est maigre, mais nous savons que plus loin, nous serons servis, alors patience.

Peu avant midi, le camping s’anime. Tout d’abord, Aldo et Huguette, (les amis d’André et Mireille) arrivent par hasard, la place qui leur est affectée, est la nôtre. Ce n’est pas grave, les emplacements sont assez grands pour deux.

Puis, une par une, ce sont au moins quatre voitures bourrées d’occupants qui s’installent deux places plus loin.  Ils ont amené avec eux,  environ 15 gosses qui braillent encore plus fort que la musique mise par les parents.

Marilou n’est pas gênée, Michel préfère le calme. En gros, ce n’est pas drôle, mais ça va, soyons sociables…

En tout cas, il faut leur reconnaitre un certain respect des voisins. A 22h précises, tout ce petit monde se couche et c’est le silence… Ouf !

La nuit a encore été fraîche, mais davantage pour Huguette et Aldo, réveillés avec 9° dans leur tente de toit. Brrrrr…

Ils ne sont pas encore réveillés que nous allons, dès le lever du soleil, faire une marche autour du plan d’eau.

C’est vraiment trop cool !!!

Vers 10h, tout est rangé et nous repassons par Windhoek faire quelques provisions au supermarché du coin. Nous nous sentons bien pales dans ce magasin…

Un passage devant les « township » où les cabanes ne sont pas faites sur des terrains aplanis. La condition des noirs a encore beaucoup à gagner ici. C’est vraiment frappant de voir ces deux mondes cohabiter.

L’extrême pauvreté des noirs en surnombre, surprend avec l’aisance des blancs moins nombreux. L’insécurité qui en découle amène à des extrêmes que nous ne voyons pas encore chez nous, comme ces maisons entourées de barbelé et de fils électrifiés.

A ce sujet, nos amis ont été agressés à un feu rouge. Heureusement, les voleurs sont partis avec seulement un sac à dos vide.

Nous poursuivons notre route en direction de Swakopmund, notre prochaine étape. Rapidement, le goudron laisse la place à la piste avec au moins 150 km de montées en deuxième et descentes

au milieu d’un paysage toujours aussi grandiose.

En 200 km, nous ne croiserons que 4 voitures et nous n’aurons à dépasser qu’un cycliste (un fou de tourdumondiste…). Il était trop investi dans son effort pour nous accorder autre chose qu’un hello… bien essoufflé.

Les montagnes passées, la vitesse de Pépère atteint ses plus hauts sur piste (80 km/h…) Il faut dire que Michel voit la nuit arriver et pas beaucoup de possibilités de se poser. Nous devons vite atteindre la réserve prochaine pour dormir à l’intérieur. Nous n’avons pas d’autorisation, mais pourrons plus facilement nous isoler pour la nuit. A cette heure, les gardes sont sûrement passés et demain on se lèvera tôt, alors In challa….

 

 

 

 

 

 

 

 

Charmantes petites bêtes

 

C’est donc au camping de la forêt de Kokerboom que nous nous réveillons ce matin. La qualité des prestations est exceptionnelle. Les sanitaires sont aussi bien qu’à la maison avec une douche très chaude à volonté.

Avant de quitter cet endroit, nous visitons un peu la forêt de Kokerboom. Le Kokerboom est une plante géante et non pas un arbre. Cette forêt s’étale au milieu de roches bien arrondies.

 

Tout à coup notre regard se fixe un peu plus pour comprendre…

Sur ces roches, ça ne serait  pas de petits animaux ?

Mais oui, une sorte de marmotte, elles savent qu’elles se confondent avec les rochers, alors, elles sont totalement immobiles.

Ce petit est vraiment trop mignon !…

A 3 km se trouve le « Giant Playground ». Nous pénétrons à l’intérieur pour une marche de plus d’une heure. C’est un ensemble de roches incroyablement disposées par la nature, un mystère géologique pour nous.

Nous sommes seuls et toute la visite se fait avec une réelle appréhension, combien y a-t-il de gros serpents sous ces pierres que nous enjambons.

Marilou chasseuse d’images…

Pour remonter sur Windhoek, nous avons deux solutions : soit nous rebroussons chemin pour chercher le goudron, soit nous coupons par la piste. Finalement, la deuxième solution semble mieux mais  nous le regretterons pendant un bon moment jusqu’à ce que ce varan traverse devant nous.

En milieu d’après midi, nous rejoignons la ville suivante, « Mariental » à 250km…Sur la carte, Michel a vu un lac  avec un camp.  Une fois de plus, notre GPS nous y conduit sans erreurs.

A l’entrée, une voiture d’allemands fait demi-tour devant nous !!!

Pour nous ce sera de bons palabres pour pouvoir entrer et rester pour la nuit. Nous sommes autorisés à entrer et ne sortir que demain matin.

A 19h, nous sommes au bord d’un lac artificiel, prêts pour la nuit.

Et coté photos d’oiseaux, ça promet…

Marilou commence à préparer le repas lorsqu’un garde arrive en voiture.

Soit disant que nous ne nous sommes pas compris. En fait, ils ont changé d’avis et nous ne pouvons pas dormir ici. Michel arrive  à négocier un délai jusqu’à 20h pour que nous puissions manger.

Cette famille de babouins pourra rester ici. Ce n’est pas juste…

D’un bivouac de rêve, nous dormirons finalement à coté de la porte d’entrée de la réserve, très tranquilles

 

 

 

 

 

La séparation

 

Réveil sur le canyon, encore un bon moment!

A 100 mètres, deux petites bêtes au dessus du vide nous regardent.

Avant de sortir du parc, nous faisons une halte à la porte, la femme qui nous a vendu les billets d’entrée hier, arrive vers Michel

-good morning

-good morning

Etc etc les politesses.

Où avez-vous dormi cette nuit ?

-Au bord du canyon.

-Ce n’est pas autorisé.

-Ah bon ! (en fait nous avions tenté le coup)

-excusez nous madame… c’est grave ? vous allez nous mettre en prison ?

-oui, j’ai relevé votre numéro de voiture…

Et voilà, on s’en tire comme souvent avec de l’humour.

-Merci madame!

Nous reprenons la piste sous le regard de 3 zèbres.

Un springbok essaie de faire la course.

A midi, nous mangeons au bord d’un petit lac.

C’est ici, que Michel  décide de se séparer de nos amis. Nous continuerons notre route chacun de notre coté.

Ils vont nous manquer, mais, nous n’avons pas le même rythme. De toute façon, nous nous retrouverons certainement sur la route.

Nous partons  seuls en direction de Keetmanshoop. Pour la première fois, nous nous sentons en insécurité dans cette ville. Certains magasins vendent  derrière des grilles, les habitations sont entourées de barbelé et en sortant du « SPAR », c’est un attroupement de mendiants.

Marilou reste enfermée dans Pépère le temps que Michel retire de l’argent ou qu’il passe chez MTC pour essayer de régler son problème de 3 G.

En 1h30, nous avons fini ce que nous avions à faire. Nous prenons vite la direction d’un camping à 3 km que nous avions vu en venant.

A 18h, Pépère est bien installé, il est même branché à l’électricité dans un camping de bord de route

Pour préparer la journée de demain, Michel regarde le petit futé et se rend compte que 13 km plus loin, il y a une curiosité : la forêt de Kokerboom avec un camping.

Après concertation, il est décidé d’annoncer à la réception que finalement, des amis (inventés) nous attendent plus loin.

Nous voilà à nouveau sur la piste, pour plus de 20 km et nous arrivons à la nuit au camping choisi.

 

 

Canyon Fish River

Aujourd’hui, nous atteignons le but que nous nous étions fixés en descendant dans le sud de la Namibie.

Le canyon de la  « Fish River » deuxième plus grand canyon au monde après celui du Colorado avec ses 160 km de long et sa profondeur (plus de 100 mètres par endroits).

Nous en prenons plein les yeux pendant la journée.

Chacun joue avec le vide selon son vertige, à ce jeu, Marilou et André sont les plus forts.

Que fait Dédé ? Qu’est ce qu’il a encore vu ?

Un lézard, pas facile à voir dans son milieu naturel…

Il n’est absolument pas farouche et cette photo est prise sans zoom à quelques centimètres de lui.

Le soir, nous avons décidé de dormir au bord du canyon, c’est ce que nous faisons. C’est certainement interdit mais quel bonheur ce doit être, de se réveiller ici…