le 26 mai 2012
Après une nuit pendant laquelle, tous les mauvais plans de secours sont étudiés, il nous faut repartir à l’assaut de cette foutue montagne. Encore 4 km et, ce sera la descente dans la vallée. Peut-être pourrons nous réparer à Ko Can.. En tout cas, nous n’avons toujours pas revu nos espagnols.
La descente se passe mal, Pépère fume toujours beaucoup, au plat et ça va mieux….
Au bout d’une ligne droite, un contrôle de police. Alors que nous allions présenter nos papiers, le policier sourit et nous montre le parking après le poste.
Tiens ! Revoilà Louis et Petra, ils ont passé la nuit ici.
Bonjour Louis je crois bien que le moteur est mort!…Dit Michel.
Fait voir, mais non! Il n’est pas mort, c’est normal qu’il fume bleu si le gasoil arrive mal.
Ah bon!
Il est vrai que Michel ne connait rien au diesel, mais, entre hier et aujourd’hui il a beaucoup appris.
C’est pas tout, qu’est ce qu’on fait!
Heureusement, Petra nous a organisé la journée
Arrivée à Ferghana, la décision est prise de faire laver nos « machines »
Un peu de provisions pour la suite sur le marché. Le coté asiatique se fait de plus en plus remarquer.
La vallée de Ferghana est réputée belle dans les guides, nous la trouvons plutôt quelconque..
Pas très loin, nous faisons comme tout le monde, nous allons visiter une fabrique de tapis et vêtements en soie. En fait, c’est plutôt un musée vivant. Certainement que dans le passé, cette fabrique travaillait, vu le nombre important de métiers à tisser, mais aujourd’hui, à chaque étape, des ouvrières spécialisées se mettent sur leur poste pour nous.
Déroulement du cocon
Teinture
Mise du fil sur bobines
Tissage
Malgré cela, nous apprécions cette visite qui explique vraiment bien ce métier depuis le cocon (celui ci peut donner jusqu’à 20 km de fil), la teinture jusqu’au tissage.
Après le passage par la boutique, nous serons plus légers de quelques milliers de soums mais beaucoup plus instruits.
Pour ce soir, Michel prend la tête des Toy et on tourne à gauche et à droite, là, c’est un cul de sac finalement, nous bivouaquons à 4 km de la frontière Kirghiz près d’une bergerie, rafraichis par les montagnes environnantes.