Le 28 juillet 2012
Aucun nouveau déluge ne s’est abattu cette nuit et le soleil est là ce matin.
Nous commençons à dégager les 9 Mongols de la boue, hier, Pépère ne pouvait pas s’approcher assez d’eux pour les treuiller. Maintenant, c’est chose faite.En remerciement, ils nous donnent du fromage et continuent leur chemin.
Pour passer ce marais, il faut le contourner par une autre piste. Le propriétaire d’une yourte vient et nous montre le chemin avec sa moto et ses gosses.
A cet instant, il ne nous reste que 60 kilomètres de pistes avant le goudron que nous ne quitterons pas avant la maison…
Nous trouvons de-ci de-là, des véhicules abandonnées, voitures ou camions. Nous dépassons même un 4X4 qui transporte des touristes allemands. Ils ont également passé la nuit dans leur véhicule et dans l’eau… Comme nous, ils sont venus chercher l’aventure eh bien, comme nous, ils l’ont trouvée…
La piste reste encore difficile par endroits mais rien de comparable avec hier.
Ces camions savent-ils vraiment ce qui les attend ?
Le goudron tant attendu arrive comme par miracle et le spectacle redevient joli.
Nous en profitons plus de 150 km jusqu’à ce qu’un policier nous oblige à nous garer sur le bas coté. Une voiture d’officiels doit passer dans un moment … alors place aux officiels. Peut être vont ils dans le Sud, vérifier s’il est vraiment nécessaire d’affecter un budget pour les routes…
Nous prenons le chemin de sable à cet endroit et nous nous posons pour la nuit. Il y a des chameaux pas loin, peut être que demain, nous irons sur la dune avec eux.